Le comité syndical de l’hôpital Gabriel Touré a déposé hier, lundi 11 mars 2019, un préavis de grève de 48 heures à commencer le 27 mars prochain. Les réclamations portent sur 13 points.
Rien ne va à l’hôpital Gabriel Touré. Comme si la fermeture de tous les blocs opératoires depuis plus d’une semaine ne suffisait pas, les agents vont bientôt observer des cessations de travail.
En effet, selon le secrétaire général du comité syndical de cet hôpital que nous avons contacté, un préavis de grève de 48 heures a été déposé hier, lundi 11 mars 2019, sur la table gouvernement. Les doléances, aux dires de Djimé Kanté, portent sur 13 points qui peuvent être regroupés en trois axes prioritaires.
Le premier axe porte, à l’en croire, sur le respect des engagements pris par les gouvernants. « Il y’avait déjà des accords qui étaient en souffrance depuis très longtemps. Donc nous demandons leur application », nous explique notre interlocuteur.
Quant au 2e volet, il concerne, selon le secrétaire général du comité syndical de l’hôpital Gabriel Touré, tout ce qui a trait à l’avènement d’une bonne gouvernance hospitalière : l’assainissement, rendre transparente la gestion, mettre fin aux détournements, chercher de matériels facilitant le travail au personnel, mettre les agents dans leurs droits…
En ce qui concerne le 3e axe,Djimé Kanté précise qu’il se porte sur l’amélioration des conditions d’accueil, de soins et d’hospitalisation.
Donc s’il n’y a pas d’accord entre le gouvernement et le syndicat d’ici le 27 mars, l’hôpital Gabriel sera vide pendant deux jours. Il n’y’aurait que le service minimum.
Il faut, par ailleurs, souligner que les blocs opératoires fermés depuis plus d’une semaine à cause du manque de matériels indispensables pour les opérations chirurgicales ne sont pas encore ouverts.