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Processus électoral au Mali : Les recommandations de la Cocem
Publié le mardi 12 mars 2019  |  La Preuve
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La Coalition pour l’observation citoyenne des élections au Mali (Cocem) a présenté le jeudi 7 mars 2019, à l’hôtel Maeva palace, son rapport final d’observation de l’élection présidentielle de 2018.

Dans ce document, la plateforme nationale de la société civile a révélé des insuffisances et a formulé de recommandations pour améliorer les échéances électorales à venir et renforcer le système démocratique.

En effet, la Cocem a demandé la révision du temps consacré au traitement des recours afin de favoriser un traitement efficace des dossiers par la Cour constitutionnelle. Selon elle, cette méthode permettrait de faire les investigations nécessaires et sur la promotion des débats entre les candidats à l’élection sous la supervison de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAC).

Selon la présidente de la Cocem, Mme Sylla Fatoumata Dicko, les recommandations de son organisation portent essentiellement sur le renforcement du processus électoral.

« La première réaction la plus importante pour nous est la création d’un organe unique de gestion de tout le processus électoral. Pour la deuxième, nous voudrons que la loi encadre davantage l’intervention des observateurs nationaux aussi bien qu’internationaux dans le processus électoral. Si on regarde la loi actuelle, il n’y a pratiquement qu’un seul article qui parle de l’accréditation des observateurs. Nous voudrons que cette insuffisance soit corrigée par le gouvernement », a-t-elle déclaré à notre micro à l’issue de la cérémonie.

Elle a ajouté que la troisième recommandation concerne la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote.

« Dans nos rapports d’étapes, nous avons eu la chance que le gouvernement nous a suivis en publiant les résultats de la publication bureau de vote par bureau de vote. Donc, nous souhaitons que la prochaine fois, qu’on n’ait pas à le demander parce que ce sera déjà dans la loi », a indiqué Mme Sylla Fatoumata Dicko.

Il faut noter que la Cocem a mis en place un dispositif lui permettant d’observer la phase pré-électorale, les opérations de vote et de dépouillement et la phase postélectorale.

A. SISSOKO

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