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Les raisons évoquées par le gouvernement pour ne pas céder sur ces points sont entre autres tirées du fait que
Publié le mardi 12 mars 2019  |  Info Matin
Ministre
© aBamako.com par A.S
Ministre du travail de la fonction publique de la reforme de l’état chargé des relations avec les institutions : Mme Diarra Raky Tala
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« -les revendications sont irrationnelles et insoutenables ;

– les enseignants sont nombreux ;

– en accordant cette prime aux enseignants, les autres corps vont la réclamer ;

– l’État n’a pas d’argent ».

Les syndicats d’enseignants dénoncent la mauvaise foi du gouvernement ainsi que sa mauvaise volonté à accéder à leurs revendications en raison du mépris souverain qu’il a envers les enseignants. Balayant d’un revers de main les difficultés financières brandies urbi et orbi, les enseignants rétorquent : « que les moyens existent bel et bien au regard du gaspillage à ciel ouvert du bien public ; que les points de divergence ne sont pas tous d’ordre financier. Mieux que les points qui ont fait l’objet d’accord l’ont été depuis deux ans ou plus, mais que le gouvernement n’a pas honoré ses engagements sur lesdits points ».

C’est pourquoi ils estiment que le gouvernement doit être tenu seul responsable de la crise parce que « l’école des enfants des pauvres n’est pas une priorité pour les autorités du Mali ».

Pour les enseignants dont les conditions de vie et de travail sont plus que précaires et qui rappellent aux autorités leur promesse de revaloriser la fonction enseignante, estiment que celle-ci (fonction enseignante) « ne saurait être un pis-aller ». Les syndicats d’enseignants considèrent que le gouvernement a fait preuve d’amateurisme et de négligence dans la gestion de leurs revendications. Toutes choses qui dénotent de l’indifférence du Gouvernement face à leurs problèmes. Aussi, dénoncent-ils ce qu’ils appellent « le mépris du gouvernement envers les enseignants du Mali, la légèreté et le manque de sérieux de la part du gouvernement lors des négociations autour de nos différents points de revendication ».

Bien que se disant « ouverts au dialogue » et décidés à rester dans cette dynamique, les syndicats de l’Éducation signataire du 15 Octobre 2016, refusent de céder aux intimidations, aux menaces et pressions de toute nature de la part du gouvernement. Aussi, maintient-ils leur préavis de grève qui rappelons-le va :

-du lundi 11 au vendredi 15 mars 2019,

-du lundi 18 au vendredi 22 mars 2019

-et du lundi 1er avril au vendredi 5 avril 2019 inclus.

Cette grève qui commence ce lundi jusqu’au 5 avril fait suite à celles observées du :

-du 19 au 21 décembre 2018 ;

-du lundi 21 au vendredi 25 janvier 2019 ;

-du mercredi 13 au vendredi 15 février 2019 ;

-du lundi 18 au vendredi 22 février 2019 ;

-du lundi 25 février au 1er mars 2019.

Le Mali pourra-t-il répondre aux normes internationales de validation d’années scolaires ?

Certainement non pour l’année scolaire 2018-2019. Une année déjà handicapée au début par une rentrée tardive, la grève des promoteurs des écoles privées, l’orientation tardive des candidats admis à l’examen d’obtention du diplôme d’études fondamentales «DEF», les sorties des élèves, l’insécurité dans le Nord et le centre du Mali (des milliers d’écoles fermées), la grève des enseignants… D’échecs en échec, l’année blanche est presque inévitable.

Par Sidi DAO
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