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Mali: au moins six militaires maliens tués dans l’explosion d’une mine
Publié le mercredi 13 mars 2019  |  AFP
Libération
© aBamako.com par A S
Libération de la ville de Gao.
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Bamako, - Six militaires maliens ont été tués mardi
lorsque leurs véhicules ont sauté sur une mine au cours de deux patrouilles
distinctes dans le centre du Mali, ont annoncé les forces armées maliennes,
alors que des sources sécuritaires évoquaient un bilan de sept morts.

"Dans la matinée du mardi 12 mars 2019, deux véhicules d’escorte FAMa
(Forces armées maliennes) ont sauté sur des engins explosifs improvisés (EEI),
faisant respectivement deux morts à Dialloubé et quatre morts dans les
environs de Hombori, dans la région de Mopti" (centre), a indiqué l’armée
malienne sur son site internet.

"Quatre militaires ont été tués et le véhicule détruit" lorsqu’il a sauté
sur un engin explosif sur la route Hombory, a confirmé à l’AFP une source
militaire malienne. Un peu plus tard, un autre véhicule de la gendarmerie a
sauté sur une mine, "tuant trois autres soldats", et non deux, a affirmé cette
source militaire.

Une source sécuritaire malienne a également évoqué "la mort de sept
militaires maliens alors qu’ils étaient en mission".
"C’est un véhicule de la gendarmerie de la localité de Dialloubé (à environ
300 km à l’est du premier incident) qui a sauté sur une mine. Les trois
blessés sont décédés", a affirmé cette source sécuritaire.

"Les forces armées maliennes et les forces amies étrangères sont en train
de mener des opérations contre les terroristes dans le centre et le Nord.
Traqués, ils font sauter des engins explosifs en désespoir de cause", a de son
côté affirmé à l’AFP une source sécuritaire étrangère.
Malgré la mission des Nations unies au Mali (Minusma), une forte présence
militaire française et la création de la force militaire régionale G5-Sahel,
les violences jihadistes persistent dans le pays, avec 237 attaques recensées
en 2018, soit 11 de plus qu’en 2017, selon l’ONU.
Deux soldats français de la force Barkhane ont été sérieusement blessés
dimanche dans l’attaque de leur campement temporaire près de la frontière avec
le Niger.
L’unité française a été la cible d’une "attaque complexe" qui a débuté avec
l’explosion d’un véhicule piégé, repéré puis stoppé par des tirs "à trente
mètres des militaires de Barkhane", et qui s’est poursuivie avec l’irruption
d’"une quinzaine de combattants terroristes sur des motos, repoussés par des
tirs" français, a décrit le porte-parole de l’état-major français, le colonel
Patrik Steiger.
Les autorités maliennes et les forces internationales avaient espéré une
baisse des violences dans le centre après avoir donné pour mort fin novembre
le prédicateur radical peul Amadou Koufa, principal chef jihadiste de la
région.
Mais il est "vraisemblable" qu’il soit toujours en vie, a indiqué lundi
l’état-major français, après l’apparition récente dans une vidéo d’un homme
présenté comme Amadou Koufa.
sd-siu/jh




"Au centre, c’est un véhicule de la gendarmerie de la localité de
Dialloubé qui a sauté sur une mine. Les trois blessés sont décédés", a précisé
la même source.
"Les forces armées maliennes et les forces amies étrangères sont entrain
de mener des opérations contre les terroristes dans le centre et le nord.
Traqués, ils font sauter des explosifs en désespoir de cause", a affirmé de
son côté à l’AFP, une source sécuritaire étrangère.
sd
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