Les conditions de vie des réfugiés burkinabés vont de mal en pis. Pour raison : en plus d’être victimes d’insécurité grandissante, les réfugiés du pays des hommes intègres sont actuellement victimes du sevrage des actions humanitaires provenant du Haut–commissariat onusien pour les réfugiés.Or,dit l’agence onusienne pour les réfugiés, au total, plus de 11.000 Burkinabès ont été contraints à quitter le pays à cause des violences qui se trouvent dans le pays.
Suivant les données provenant de l’Agence onusienne chargée des questions des réfugiés, ces violences ont obligé plus de 11.000 burkinabés à se réfugier dans des pays voisins. Parmi les 10.000 réfugiés qui se trouvent au Mali, 8.500 sont présentement repartis entre Gossi, Tombouctou, N’Tilit et Gao qui sont aussi affectées de façon directe par ces problèmes d’insécurité. Comme conséquence de ces violences, plus de 115.000 Burkinabès sont actuellement devenus des déplacées internes du pays. Pour sa part, le haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés a parlé de plus de 90% de déplacés internes vivant dans des communautés d’accueil.
À cela, explique l’agence, 70% des personnes déplacées seraient dans la région du sahel pendant que les 30% sont à Djibo.Ainsi confrontés à ces conditions d’insécurité, les réfugiés se voient entravés des aides dont ils devraient bénéficier. « Cette violence qui a également de plus ciblé des acteurs humanitaires, limite la capacité de la communauté humanitaire à fournir une assistance vitale dans les zones touchées », nous apprend M.Baloch.Dans ces conditions, poursuit-il, le HCR se joint à d’autres partenaires humanitaires pour plaider en faveur de la sécurité des civils et du respect de la neutralité des travailleurs humanitaires.
Ce, pour afin garantir une assistance continue à ceux qui ont besoin de protection et d’assistance. Aussi expliquent les données relatives à cette situation burkinabè, que cette violence a gravement entravé l’accès des organisations humanitaires aux personnes déplacées à l’intérieur du pays. Sur la question, le HCR a fait valoir que : « La violence a restreint notre accès à des milliers de réfugiés installés à l’extérieur des camps des provinces de Soum et d’Oudalan dans la région du sahel, près de la frontière malienne ».