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Le Directeur de la Rédaction de votre quotidien « Le Combat » poursuivi pour délit de diffamation : Le Tribunal de la Commune I déclare l’action publique prescrite et condamne Télécel-Mali aux dépens
Publié le jeudi 14 mars 2019  |  Le Combat
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Comme, annoncé dans nos colonnes du jeudi 7 mars dernier, le délibéré du procès Télécel-Mali contre Oumar Diakité, notre Directeur de la Rédaction, a été prononcé hier, mercredi 13 mars 2019. La première chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de la Commune I du District de Bamako reçoit les exceptions soulevées par le Ministère public et notre Avocat, Me Cheick Oumar Konaré, tout en les déclarant bien fondées. Mieux, le Tribunal condamne la partie civile, Télécel-Mali, aux dépens.



En terme clair, cette affaire de diffamation incriminant votre quotidien préféré LE COMBAT à travers son Directeur de la Rédaction est désormais close. Les faits remontent à la publication d’un article dans notre parution du numéro 1772 du 5 juin 2018, sous la plume d’Oumar Diakité dont l’intitulé était: «TELECEL-MALI: Un démarrage sur fond de l’amateurisme».

Pour ce faire, Télécel-Mali, représenté par son Directeur Général, Souleymane Diallo, a cité directement l’auteur de l’article à comparaitre devant la chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de la Commune I du District de Bamako. Après l’audience de consignation, le 20 février dernier, celle des débats a eu lieu le 6 mars 2019, à la première Chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de la Commune I du District de Bamako. Lors de ce procès, Mme Soumaré était le Président du Tribunal, Mohamed Coulibaly, représentant le ministère public et la défense de la partie civile était assurée par Maître Samaké. Notre conseil est l’expérimenté Avocat, Me Cheick Oumar Konaré. Un Professionnel qui n’est plus à présenter de par ses succès dans les dossiers de délit de presse.



À l’entame du dossier, Me Konaré a soulevé la prescription parmi tant d’autres exceptions. Parce que la loi prévoit que les faits sont prescrits par trois mois. Or, ici, les faits ont été commis en juin 2018. Et la poursuite était en train de se faire sur la base d’une citation datant du 31 janvier 2019. C’est-à-dire, huit mois après la publication de l’article incriminé. Aussi, faut-il retenir, le Parquet a été on ne peut plus clair. Mohamed Coulibaly a reconnu la prescription avant de signaler d’autres vices de forme. C’est sur ces notes que l’affaire avait été mise en délibéré pour hier, mercredi 13 mars 2019.

Ainsi, Mme le Président a énoncé : «Le Tribunal reçoit les exceptions soulevées par le Ministère public et le prévenu, les déclare bien fondées. En conséquence, déclare l’action publique prescrite, condamne la partie civile aux dépens».

Une fois de plus, la Direction du Journal LE COMBAT, ainsi que son personnel, en particulier, et l’ensemble de la presse malienne, en général, réitèrent leurs félicitations à la Justice malienne à travers le Tribunal de la Grande Instance de la Commune I pour avoir dit le Droit dans cette affaire. Aussi, nous demeurons convaincus que notre justice brillera de par sa droiture dans ses décisions.

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