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Face à la crise scolaire : Les parents d’élèves et les promoteurs des écoles privées de Kati dans la rue
Publié le jeudi 14 mars 2019  |  Le Combat
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Face à la série de grèves dans le secteur d’éducation depuis la rentrée scolaire 2018-2019, qui entraîne de sérieux doutes par rapport à la volonté du Gouvernement de sauver l’année, l’association des promoteurs des établissements privés, les élèves et parents d’élèves de la ville de garnison de Kati ont décidé de sortir massivement hier, mercredi matin, pour exiger la reprise immédiate des cours.

«L’Association des Promoteurs des établissements privés de Kati lance un appel solennel à tous: parents d’élèves, enseignants et élèves de sortir massivement demain jeudi 14 mars à partir de 08h pour manifester leur indignation face aux interminables sorties intempestives imposées à leurs élèves». C’est en ces termes que le porte-parole de ladite association, Karamoko Diakité, a invité toutes les victimes de cette situation à sortir massivement pour exiger aux parties à savoir la synergie des syndicats signataires et le Gouvernement à trouver une solution immédiate à la situation qui profile avec des prémices d’une année blanche à l’horizon.

Selon lui, les marcheurs des établissement des quartiers de Malibougou , Farada, Hèrèmakono et Mission se retrouvent devant le Lycée Maman N’Diaye de Malibougou I; ceux des écoles des quartiers de Fouka, Sananfara, Médine , Samakébougou, Kati Koro et Kati Koura, Luckesy, Nimorila et de N’Tominikoro se retrouvent au rond-point cinquantenaire (devant la mairie) et, enfin, ceux des écoles de Koko, Plateau, Plaine et Tombeau se retrouvent devant la cour rose près du DMTK. «Les différents regroupements se dirigeront vers le rond-point qui fait face à la Préfecture de Kati où un géant meeting se tiendra pour dire non à une grève qui nous est imposée ; car, suivre le mot d’ordre d’une grève est volontaire et non imposé», a-t-il précisé.

Depuis le début de l’année, sice ne sont pas les enseignants qui débrayent, ce sont les élèves qui désertent les classes. Les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre (Syldef, Syneb, Syntec, Synesec, Synefct, Fenarec et la Section Enseignement secondaire du Snec), après plusieurs grèves, ont encore, depuis le lundi 11 mars dernier, entamé une nouvelle grève de 360 heures (soit 15 jours) en trois étapes : du 11 au 15 mars ; du 18 au 22 mars et du 1er au 15 avril 2019. Les revendications des enseignants contenues dans leur plateforme revendicative abordent 10 principaux points dont : l’octroi d’une prime de logement et de documentation et l’adoption immédiate du projet de loi portant plan de carrière du personnel enseignant du secondaire, de l’enseignement fondamental, de l’éducation préscolaire et fondamentale.

Du côté de l’Association des parents d’élèves, on estime que, si la grève est un droit, les portes de la négociation aussi doivent rester ouvertes. Affaire à suivre !

Seydou Konaté : LE COMBAT
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