Le second mandat d’IBK est devenu soudainement répressif, contre tous ceux qui ont des voix discordantes à l’encontre de sa volonté personnelle. Cela dépasse l’entendement dans un pays dit démocratique. L’acte de brutalité posé par le régime d’IBK et de Soumeylou Boubèye Maïga en refusant à ceux qui voient la construction de la nation autrement d’avoir un avis contraire sur un acte de gestion quelconque du régime est antidémocratique. En persistant ainsi le peuple finira par stopper cette dérive autoritaire car même les handicapés ne sont pas épargnés. Parce qu’on veut imposer au peuple un accord signé à Alger sans son consentement, qu’il faille museler le peuple qui ne veut pas du tout de cet accord d’Alger. Toute répression dans ce sens est une atteinte aux libertés publiques et individuelles. Suffit-il d’affirmer que la souveraineté appartient au peuple pour garantir le fonctionnement d’une véritable démocratie ? Non et Non !
La notion de démocratie est tout aussi indissociable de la liberté d’expression, de la liberté d’aller et revenir, de se réunir, la liberté de marcher. Lorsque les citoyens ne sont plus libres de s’exprimer, de marcher pour protester contre ce qu’on veut leur imposer, la démocratie devient une fiction. C’est actuellement le cas. Tirant la leçon des marches de protestation du peuple contre le projet de constitution taillée sur mesure par IBK et Me Kassim Tapo, le régime d’IBK et celui de Soumeylou Boubèye Maïga, veut en imposer au peuple, le partage du Mali à travers une révision constitutionnelle pour les beaux yeux des rebelles touaregs.
En prenant le cas de l’Algérie, un pays ami et ennemi à la fois du Mali, peuplé de 45 millions d’habitants soit le triple de la population du Mali, le mandat de trop du Président Bouteflika a fait sortir les algériens de l’intérieur et de l’extérieur pour dénoncer cette mascarade d’élection afin de maintenir au pouvoir une « photo » de personne. Toutes les villes d’Algérie ont manifesté durant trois semaines pour faire plier Bouteflika sans que les manifestants ne soient « gazés » ou brutalisés. Au contraire ce sont les forces de défense et de sécurité qui ont encadré dans une atmosphère bon enfant toutes les marches.
Nous savons que le régime algérien est moins démocratique que celui du Mali, à notre avis, mais le contraire vient d’être prouvé lors de ces journées folles de grandes manifestations dans toutes les villes en Algérie. D’ailleurs c’est le chef d’Etat-Major de l’armée nationale populaire (ANP) algérienne Ahmed Gaid Salah qui a conforté la position des marcheurs en leur rassurant que «l’ANP restera toujours le gardien loyal des intérêts suprêmes de la patrie ». Quant au porte-parole de l’Union Européenne, ce dernier a mis en garde le régime contre la confiscation du droit du peuple de manifester pacifiquement dans le cadre des dispositions de la constitution.
En voici, un exemple de fait qui met sur le banc des accusés le régime antidémocratique d’IBK qui veut cacher l’échec de son magistère par la violence. Honte aux dirigeants antidémocratiques !