Ce jeudi 7 mars 2019, la coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali, accompagnée de milliers d’étudiants, a battu le pavé de la Colline du savoir à la mairie de Torokorobougou pour décrier la spéculation foncière sur l’espace universitaire.
Une forte délégation avec à sa tête le secrétaire général de la coordination de l’AEEM, Moussa Niangaly, et l’ensemble des secrétaires généraux de toutes les facultés et grandes écoles ont occupé les voies publiques pour se faire entendre par le maire de la Commune V. Le message qu’on entendait était “rendez-nous nos espaces !”
En effet la colline de Badalabougou, appelée la Colline du savoir est entièrement réservée à l’exploitation universitaire. Malheureusement cet espace réservé aux infrastructures scolaires est très réduit jusqu’à ce qu’il n’y a plus de place pour de nouveaux bâtiments. Une mobilisation très forte a été faite par des étudiants pour dénoncer la situation. Arrivés à la mairie, les secrétaires généraux ont eu à dire au maire vis-à-vis leur message par le biais du coordonnateur, Moussa Niangaly.
“M. le Maire, nous voulons purement et simplement qu’on casse les bâtiments qui sont sur la colline. L’AEEM n’a rien contre vous M. le Maire et nous ne sommes manipulés par qui que ce soit, seulement nous avons constaté que les bâtiments qui sont au pied de la colline commencent à dominer l’espace et pourtant c’est des propriétés privées octroyées par les maires. Par cette présente marche nous venons vous aviser de quoi nous sommes prêts à faire si dans un bref délais vous ne démolissez pas ces bâtiments illicites ça sera pas l’AEEM seul mais plutôt tout le Mali. Tel est notre message à votre égard M. le maire. L’espace universitaire revient à l’université à tout prix”, a-t-il évoqué.
Le maire sous le témoignage du commissaire de police du 4e arrondissement a très bien reçu ce message et promis de tout faire pour la situation en accompagnant les élèves et étudiants du Mali, car le maire principal est enseignant de formation et est aussi père de famille, donc dans la légalité, il promet d’écrit à qui de droit pour la situation.
C’est après cela que Niangaly a fait un compte rendu sommaire de la situation à travers un âgé. Après la marche Niangaly se dit satisfait de la situation et que ce n’est qu’un début de commencement. Mandela parle le même langage que le secrétaire général coordonnateur.
Le maire de la Commune est à l’observation pour un bref délai même si la mairie n’a pas une autorité de démolition.