Depuis quatre ans, le football malien est pris en otage par trois à quatre personnes, qui n’ont jamais tapé dans un ballon. Parmi eux figurent en bonne place un certain Yéli Sissoko, qui avait été bombardé président de la Commission centrale des finances de la Fédération Malienne de Football quand son “mentor”, Boubacar Baba Diarra, fut président de l’instance fédérale. Pour la petite histoire, c’est cet homme très “respectueux” qui a d’ailleurs amené ce jeune très “prétentieux” avec d’autres jeunes dans le milieu du football lorsqu’il fut président du Djoliba AC. Malheureusement, il y a des personnes qui ne sont pas reconnaissantes. C’est le cas de Yéli Sissoko, qui doit tout à l’Inspecteur général de Police, Boubacar Baba Diarra.
Le problème entre Baba et Yéli n’est autre que le premier a fermé le robinet au second quand ils sont arrivés à la Fédération Malienne de Football. En termes très clairs, le tort du Général de police a été de bloquer toutes les portes où Yéli pouvait manger dans l’illégalité. Puisqu’il était venu dans ce milieu pour se servir du football. Tel n’était pas le cas pour son patron. Le slogan du Général était tout simplement : “Investir l’argent du football dans le football”. Voilà que certains clubs continuent de bénéficier de certains investissements.
Et tout est parti lorsque Boubacar Baba Diarra a décidé de retirer la signature des chèques de la Fédération à Yéli Sissoko, sur instruction des experts de la Fifa. Dès lors, il a commencé à le combattre à travers des campagnes de presse sur des détournements au niveau de la Fédération. Alors que lui-même était derrière beaucoup de sociétés, notamment de gardiennage et de nettoyage dont le Général Baba Diarra a carrément résilié les contrats au niveau de la Fédération pour “conflits d’intérêt”. Après avoir combattu cet homme sur tous les fronts sans succès, Yéli Sissoko profite de la présence du Cabinet PWC à Bamako pour tenter de salir l’image du Général. Il a été écouté, mercredi dernier, pendant plusieurs heures d’horloge par les auditeurs sur la gestion de la Fédération sous Boubacar Baba Diarra, oubliant qu’il a été débouté par le Pôle Economique dans ce même dossier. C’est dire combien ce jeune est dangereux.
De toutes les façons, l’histoire le rattrapera un jour. Et il risque de finir très mal tellement qu’il est “méchant” et très “dangereux”.
El Hadj A.B. HAÏDARA
Moussa Konaté : le candidat “caché” !
Le Comité provisoire prépare Moussa Konaté pour prendre la tête de la Fémafoot
Moussa Konaté
Le rêve de Moussa Konaté, président du Club Olympique de Bamako (COB) c’est d’être un jour président de la Fédération Malienne de Football. C’est le seul poste qui qui lui manque aujourd’hui, puisqu’il a été vice-président quand feu Hammadoun Kola Cissé fut président de 2009 à 2013. Donc, il est fort probable qu’il brigue cette fois-ci la présidence de la Fédération Malienne de Football. Et le soi-disant Sahala Baby n’est qu’un “figurant” puisqu’en termes de personnalité, il n’y a pas match entre lui et Moussa Konaté. La preuve, lors de la réunion des protagonistes au niveau de la Fifa, le 27 février dernier, le jeune Sahala Baby n’a pu placer un seul mot sur l’exécution de la sentence du TAS pour une sortie de crise, puisqu’en réalité, il ne maîtrise pas le dossier. Ce qui a créé de vives tensions entre les “frondeurs” eux-mêmes à leur retour de Zurich.
En tout cas, tous les scénarios sont possibles aujourd’hui pour que Moussa Konaté puisse être candidat. La question qui est sur toutes les lèvres est de savoir si Sahala se désistera pour lui où à défaut, lui aussi, tentera sa chance. Ce qui est sûr, le clash sera inévitable entre eux, qui ont combattu le bureau fédéral de Boubacar Baba Diarra pendant des années et pris en otage le football malien pour leurs propres “intérêts”.