Placé sous mandat de dépôt, le 28 février dernier, le juge du Tribunal de Grande Instance de la Commune III a accordé la liberté provisoire à notre confrère Gaoussou Diallo dit Ras Dial et Assétou Coulibaly, sa coaccusée, vendredi dernier. Le procureur, quant à lui, a refusé de signer cette décision en faisant un nouvel appel. Cette fois-ci, c’est la Cour d’appel qui tranchera cette affaire de liberté provisoire.
Déjà à 9 heures 35 minutes, notre confrère Ras Dial était dans la Cour du tribunal de Grande Instance de la Commune III. Assétou Coulibaly lui rejoint à 11 heures 23 minutes. Troisième dossier du jour, en prenant la parole, le juge a accordé la liberté provisoire aux accusés. La satisfaction du côté des avocats de la défense serait d’une courte durée. Un peu plus tard, après la décision du juge, le procureur refusa de signer cette décision, en faisant appel. “Je suis entièrement confiant pour la suite de ce dossier. Je fais entièrement confiance en la justice de mon pays”, sont les mots prononcés par Me Boubacar Soumaré, avocat de la défense. Il a ensuite affirmé que c’est la Cour d’appel qui tranchera cette question de liberté provisoire. Atteinte à l’intimité, complicité d’atteinte à l’intimité, chantage, dénonciation calomnieuse sont des faits reprochés à Gaoussou Diallo dit Ras Dial, journaliste et Assétou Coulibaly. ... suite de l'article sur L’Indicateur Renouveau