À l’approche des élections législatives, qui pourraient se tenir en juin, l’échiquier politique est en pleine recomposition.
La présidentielle de juillet 2018 passée et trois mois avant les législatives – dont le premier tour pourrait se tenir le 9 juin 2019 –, force est de constater que les équilibres ont changé.
Le Rassemblement pour le Mali (RPM) est en perte de vitesse et, depuis fin 2018, s’est vidé d’une partie de ses élus, dont bon nombre sont allés grossir les rangs de l’Alliance pour la solidarité au Mali-Convergence des forces patriotiques (Asma-CFP), de Soumeylou Boubèye Maïga, le Premier ministre. Cette formation, qui ne comptait que cinq députés à l’issue des législatives de 2013, en dénombre désormais une vingtaine.
AUJOURD’HUI, LA PLUS FORTE OPPOSITION SE TROUVE AU SEIN MÊME DE LA MAJORITÉ, IRONISE HOUSSEINI AMION GUINDO
Les opposants au chef de l’État évoquent aussi une rivalité entre le Premier ministre et le leader du RPM, Bokary Treta, également à la tête de la coalition... suite de l'article sur Jeune Afrique