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Enième attaque dans le sillage d’une visite du premier ministre : Soumeylou Boubèye Maïga, un porte-malheur pour les FAMa ?
Publié le jeudi 21 mars 2019  |  Soleil Hebdo
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© Autre presse par DR
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Hasard de calendrier ou faits prémédités ? En tout cas, les Maliens ont, depuis quelque moment, fait la remarque. C’est qu’à chaque visite du Premier ministre SBM dans le centre et le nord du pays, une attaque d’envergure est perpétrée contre les Forces armées maliennes (FAMa). Les 23 morts de Dioura sont les dernières victimes en date dans des attaques survenues dans le sillage d’une visite du chef du gouvernement.

En fin de semaine dernière, le Premier ministre s’est offert une belle balade dans le centre du pays. En plus de ses déclarations habituelles, Soumeylou Boubèye Maïga a même partagé en direct une partie de sa visite que certains Bamakois ont qualifiée de festin.

Alors que les FAMa et les populations ont apprécié le déplacement de SBM pour davantage rassurer et renforcer la présence de l’administration, elle n’en a pas été. Quelques jours seulement ont suffi pour que les vaillants soldats maliens soient de nouveau endeuillés.

Le camp de Dioura a été « attaqué par des terroristes ». Alors qu’un précédent bilan faisait état de 21 morts, il s’est alourdi lundi soir à 23 soldats tués, selon un communiqué du ministre de la Défense, publié lundi.

Le ministre Tiémoko Sangaré, le chef d’état-major général des armées et un commandant des casques bleus de l’ONU « se sont recueillis sur la tombe des 23 frères d’armes tombés les armes à la main le 17 mars 2019 en défendant la patrie », rapporte un communiqué des FAMa.



Selon l’armée, l’attaque de dimanche a été menée par « des groupes terroristes sous le commandement de Ba Ag Moussa dit Bamoussa », considéré comme un proche d’Iyad Ag Ghaly qui dirige la principale alliance djihadiste du Sahel.

Ex-colonel de l’armée malienne, Bamoussa avait déserté, en 2006, lors d’une rébellion composée essentiellement de soldats originaires de la ville de Kidal, avec la bénédiction d’Iyad Ag Ghaly, avant de rentrer dans le rang. Il déserte de nouveau en 2012 lors de la déroute de l’armée dans le nord du pays face à la rébellion à dominance touarègue. Ce n’est pas la seule attaque suite à la visite du PM. On se rappelle du contexte de la création du mouvement d’autodéfense Danan Amassagou. Même ses visites de Gao ont été endeuillées. Pourquoi les réponses du PM ne sont toujours pas à hauteur des défis ?

A suivre…

Zan Diarra

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