Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Mali – Mahmoud Dicko : « La démocratie représentative qu’on nous impose ne fonctionne pas chez nous »
Publié le vendredi 22 mars 2019  |  Jeune Afrique
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de signature de l`accord de paix d`Alger
Bamako, le 15 mai 2015 au CICB. Le Gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont procédé en présence de nombreux chefs d`Etats africains et de la médiation internationale à la signature du document de paix issu du processus d`Alger. (Photo Mahmoud DICKO, imam et président du Haut Conseil Islamique du Mali)
Comment


Fort d'une importante capacité de mobilisation, l'imam Mahmoud Dicko, président du Haut Conseil islamique du Mali (HCIM), revendique son implication dans la sphère politique et ne cache pas son opposition frontale au gouvernement.

Jeune Afrique : Quel était le rôle initial du HCIM et le joue-t-il encore ?

Mahmoud Dicko : Le HCIM fait office d’interface entre les pouvoirs publics et la communauté musulmane. C’est son rôle et c’est ce que nous faisons. S’il y a un problème sociétal, c’est à nous d’alerter les autorités. Si ces dernières ont un message pour la population, elles se tournent vers nous pour le relayer.

Peut-on parler de la montée d’un islam politique au Mali ?

Que signifie islam politique ? Je ne connais qu’un islam. Lorsqu’un musulman s’intéresse à la vie de son pays, est-ce qu’il fait de sa religion une religion politique ? On peut parler de leaders religieux musulmans politiques, mais il n’y a pas d’islam politique.

... suite de l'article sur Jeune Afrique

Commentaires