Le Mali à l’instar des autres du monde a célébré le vendredi 22 mars 2019, la Journée Mondiale de l’Eau (JME) dont le thème est « Ne laisser personne de côté ». C’était au CICB, sous la présidence de Mme le ministre de l’élevage et de la pêche, Kané Rokia Maguiraga, représentant le ministre de l’énergie et de l’eau.
En effet, depuis 1992, notre pays célèbre le 22 mars chaque année. Ainsi, l’édition de cette année a été célébrée grâce au concours de l’ensemble des acteurs de l’eau et de l’assainissement qui ont décidé de coordonner les activités prévues pour cette journée afin qu’elle soit une réussite totale, soit une trentaine d’organisations.
Au Mali, elle a été célébrée dans le cadre d’une conférence débat avec des thématiques différentes. Il s’agit de la réalisation de l’ODD6 au Mali : Etat des lieux et perspectives et mécanisme de recevabilité mutuelle (SWA), l’intégration de l’approche GENRE dans la GIRE, dans un contexte de réduction des inégalités dans l’accès à l’eau, l’approche d’intervention de WaterAid en matière de réduction des inégalités.
Une prestation de slam revendiquant le droit d’accès à l’eau et une projection sur les projets d’ouvrages hydrauliques. Des stands d’expositions pour les structures et organisations évoluant dans le secteur eau et assainissement, des campagnes de sensibilisation et des cérémonies commémoratives de cette journée seront tenues dans les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Mopti, Sikasso, Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka et Taoudéni selon les organisateurs.
Une journée pour attirer l’attention des décideurs et donateurs mondiaux sur la problématique de l’eau dans sa globalité et dans ses divers spécifiques, afin qu’il y ait une prise de conscience nationale pour l’accès durable et équitable des communautés aux ressources en eau. Aux dires spécialistes, il y a environs 2 milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas encore accès à l’eau et les crises d’eau sont en train de devenir des problèmes récurrents. Au Mali, Selon le rapport d’activités 2017 de la DNH, le taux d’accès à l’eau potable est de 65,3% en milieu rural, 74,7% en milieu semi-urbain et urbain, soit un taux de 68,0% au niveau national.
Dans son intervention, le ministre de l’élevage et de la pêche, a fait savoir que le thème de cette année a été choisi pour mettre en relief le fait que l’accès à des services d’eau potable, d’assainissement et l’hygiène est essentiel pour les droits humains et la dignité. « L’eau est un élément essentiel de la vie, elle est vitale pour créer des emplois et soutenir le développement durable, contribuant à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique, à la sauvegarde de l’environnement et à l’amélioration du bien-être social », a déclaré le ministre.
A l’en croire, l’approvisionnement en eau potable à travers le monde n’est pas encore assuré partout et qu’il est difficile de fournir à tous de l’eau dont nous avons besoin pour survivre et prospérer si les écosystèmes ne sont pas protégés. « Il devrait être possible de convenir à une gestion rationnelle des ressources en eau pour un développement durable », a conclu le ministre.