Le « Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans » (JNIM) a, dans un communiqué signé le 110è, revendiqué sa responsabilité de l’attaque meurtrière perpétrée, le dimanche dernier, dans le camp militaire de Dioura, dans le cercle de Tenenkou.
Selon ce communiqué signé par la Fondation Zallaqua, la branche médiatique du groupe, cette attaque porte de la Katiba d’Ançar Dine du Macina, dirigée par Ahmed Koufa. D’après le bilan fourni par lui, cette attaque a causé la mort d’environ 30 militaires et de nombreux blessés. Toutefois, sur la liste circulant sur les réseaux sociaux, l’on dénombre au moins 26 victimes dont le chef de camp. Par ailleurs, le groupe a reconnu avoir perdu au moins trois de ses éléments. Parmi les armes et munitions que le groupe dit avoir enlevé, on note deux mitrailleuses lourdes 14.5, des Douchka, des roquettes SPG, d’autres types d’armes, 6 véhicules, 38 munitions de Kalachnikov, des roquettes RPG7 et RPG 5. Le groupe affirme aussi mis le feu sur d’autres types d’armements et des véhicules militaires. Enfin, il a nié l’information selon laquelle le commanditaire de cette attaque est Bamoussa Diarra.
Lutte contre le terrorisme :
Le déploiement des bataillons de l’unité spéciale antiterroriste fait débat
L’annonce de la mise en place des bataillons de l’unité spéciale antiterroriste par le gouvernement, le 8 mars dernier, continue d’alimenter les débats. Surtout après l’attaque du 17 mars de la base militaire à Dioura au Centre du pays. Pour la Plate-forme des groupes armés signataires de l’accord, l’urgence sécuritaire justifie le déploiement de ces unités. La CMA, en revanche, estime que les conditions de leur opérationnalisation ne sont pas réunies. Selon un arrêté du ministre de la Défense et des anciens combattants, les unités spéciales créées au sein des forces armées maliennes seront constituées des groupes armés signataires de l‘accord pour la paix et la réconciliation. Commandées par un officier supérieur, ces unités spéciales devraient effectuer des missions militaires d’action de combat, de renseignements et d’assistance dans le Nord et le Centre du pays. Toutefois, cette mesure ne fait pas l’unanimité au sein des groupes signataires de l’accord d’Alger. Pour la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), toutes les conditions ne sont pas réunies pour cette opération. La CMA, qui contrôle Kidal, indique qu’il faut au préalable que les parties s’entendent sur le quota, le commandement et les modalités techniques des opérations avant leur démarrage. Quant à la Plate-forme, elle estime que l’insécurité actuelle et les récentes activités terroristes montrent l’urgence et la nécessité de telles unités.
Ecole :
Toujours le blocage des négociations !
Le bras de fer entre le gouvernement et les enseignements signataires du 15 octobre 2016 se poursuit. Ces derniers viennent d’ailleurs de durcir le ton. Selon leurs responsables, la synergie des syndicats ne sera plus à la table des négociations si leurs salaires ne sont pas payés. « Nous suspendons notre participation à la commission de conciliation jusqu’à ce que l’État nous paie nos arriérés de salaires », affirment les enseignants grévistes. Selon eux, même si la loi autorise la rétention de salaires, les jours pendant lesquels les enseignants étaient en classe doivent être payés. Mieux, expliquent-ils, « on ne peut retenir plus d’un tiers du salaire d’un travailleur ». Cette annonce intervient quelques jours après l’échec des négociations avec le premier ministre. Au cours de cette rencontre, le principal point de discussions a été la prime de logement. Et le « gouvernement n’a fait aucune proposition concrète », regrette la synergie des syndicats signataires du 15 octobre 2016.
Koro :
Le village Sobangouma sous le feu
Le village de Sobangouma dans la commune de Dioungani (cercle de Koro) a été attaqué, le jeudi 21 mars dernier, par des hommes armés non identifiés. Après des échanges de tirs qui ont fait deux blessés, les assaillants ont fui. Informées, les FAMAs se sont rendues sur les lieux. Les 2 blessés ont été évacués au centre de santé de référence de Koro.
Koulikoro :
Hausse du niveau de l’eau
29 cm c’est le niveau d’eau observé dans le lit du fleuve Niger à Koulikoro au mois de mars 2019 contre 15 cm l’année dernière à la même période. Selon les responsables de la direction régionale de l’hydraulique, cette quantité d’eau observée est liée à l’abondance pluviométrique de la précédente campagne pluvieuse. Ils signalent que cette quantité est largement suffisante pour alimenter la nappe phréatique avant la prochaine saison pluvieuse.
Kayes :
Visite d’une mission de l’Unicef
Les Centres de santé de Sadiola, de Kobokotossou et le site d’orpaillage de Massakama ont reçu, la semaine dernière, une mission de l’Unicef, partenaire d’appui pour la promotion de la stratégie avancée de vaccination. Les vaccinateurs dotés de moto, de réfrigérateur solaire par l’Unicef, se déplacent dans tous les villages environnants des sites pour vacciner les enfants.
Economie :
Le Mali sollicite 20 milliards F CFA…
Le Mali va lancer sur le marché de l’Union économique monétaire ouest africain (Uemoa) une émission d’obligations assimilables du Trésor par adjudication portant sur un montant de 20 milliards de F CFA et sur une durée de trois ans, a annoncé l’agence régionale ouest-africaine de planification de la dette UMOA-Titres dans un communiqué.
La date de dépôt des soumissions est fixée au mercredi 27 Mars 2019. La valeur nominale unitaire est de 10 000 francs et la valeur du taux d’intérêt est de 6,15%.
L’échéance est fixée au lundi mars 2022 et le remboursement des Obligations se fera en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance (remboursement in fine). Le paiement des intérêts se fera annuellement sur la base d’un taux de 6,15% l’an dès la première année. Les intérêts perçus sur les Obligations Assimilables du Trésor sont exonérés d’impôts pour les investisseurs résidents au Mali. Les non-résidents sont soumis à la fiscalité applicable sur le territoire du pays de résidence. La présente émission d’Obligations Assimilables du Trésor dans tous les pays membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) vise à mobiliser l’épargne des personnes physiques et morales en vue d’assurer la couverture des besoins de financement du budget de l’Etat, gestion 2019.