À cause de la situation qui prévaut actuellement au Mali, près de mille écoles sont fermées. De quoi impacter gravement l'éducation de nombreux enfants.
L'engrenage de ce qui ressemble désormais à une guerre civile a coûté la vie le 23 mars, dans le village peul d'Ogossagou, à 134 personnes, tuées par de présumés chasseurs dogons, selon les Nations unies. Cinquante-cinq villageois ont été blessés, et plusieurs femmes et enfants sont morts assassinés. C'est l'un des massacres les plus importants de ce début de siècle au Mali. Un pays qui souffre des attaques terroristes où les autorités semblent incapables d'enrayer la spirale de violence entre les communautés. Accusées de soutenir les groupes armés en participant aux attaques des djihadistes contre l'armée et les civils, les populations peules sont devenues la cible des Bambaras et des Dogons, organisés en groupes d'autodéfense. Soupçonnée d'avoir perpétré la tuerie la plus sanglante depuis la fin de l'opération française Serval en 2013, l'association Dan Nan Ambassagou, que mettent en cause les associations de défense peules, a été dissoute au cours d'un conseil des ministres extraordinaire.... suite de l'article sur Le Point