Jusqu’où iront les détracteurs du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, dans leur machiavélique campagne de…déstabilisation ?
C’est de l’indécence politique cette volonté effrénée de voir démettre le chef du gouvernement, Soumeylou Boubèye Maïga. Histoire d’ouvrir les vannes du pouvoir IBK pour quel funeste dessein ? C’est aussi avoir la mémoire courte que de feindre oublier les défis relevés par SBM; réussite de la tenue de la présidentielle 2018 ; effort dans la mise en œuvre de l’Accord : progrès, malgré les difficultés, du processus DDR, plan de sécurisation, malgré les écueils, de la région de Mopti, réduction du train de vie de l’Etat… Les détracteurs ont-ils oublié ces efforts appréciables de l’ancien patron de la Sécurité d’Etat ? Au point d’orchestrer des rumeurs sur sa démission ? Rumeurs vite démenties …
Doté d’un franc-parler et grand stratège, le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, faut-il le rappeler, jouit de la confiance totale du président de la République, qui n’hésite pas à l’afficher. IBK sait que certains acteurs veulent scier la branche principale pour vouloir atteindre le fruit ! Qu’à Dieu ne plaise !
Le franc-parler de Boubèye dérange certes certains mais, il rassure le chef de l’Etat. Après l’avoir pris, récemment, main dans la main à l’aéroport à son retour d’Addis-Abeba, IBK fera monter le chef du gouvernement dans son véhicule personnel pour se rendre ensemble aux obsèques d’Abdoulaye Dagamaïssa, le 14 mars à Faladiè.
Le chef de l’Etat vient de dépêcher le locataire de la primature en France, en missions de l’Etat malien. Avant de l’envoyer à nouveau, à compter de ce lundi à Washington et à New York, toujours en missions aux services du Mali, pour conclure d’importants appuis budgétaires. Et, comme le disait un doyen de la classe politique le week-end dernier, « Le contexte du pays fait que le Mali est dans une transition et nous devons soutenir IBK. En s’en prenant à son cinquième Premier ministre, nous nous attaquons à la première institution de la République ».