Les leaders du Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) étaient face à la presse lundi dernier au siège de leur regroupement. Au menu de la rencontre, animée pour l’essentiel, par le président du FSD, Soumaïla Cissé, figuraient en bonne place les dernières attaques survenues à Dioura, dans le cercle de Ténenkou et dans le village de Ogossagou (cercle de Bankass).
Après avoir fait observer une minute de silence en la mémoire de toutes les victimes des nombreuses attaques dont notre pays est le théâtre, le président du FSD et non moins chef de file de l’opposition a dénoncé «les actes barbares», avant de demander au gouvernement de procéder à la dissolution et au désarmement de tous les groupes armés qui sévissent au nord et au centre du pays. Le chef de file de l’opposition a suggéré ensuite : «Il faut surtout lancer des poursuites judiciaires contre tous les auteurs, co-auteurs et complices des violences sur l’ensemble du territoire. Ce sont des crimes imprescriptibles». Le député Soumaïla Cissé a exhorté aussi l’ensemble des citoyens à s’unir pour mener des actions dans le sens du règlement de la crise qui sévit dans notre pays. Selon lui, le rassemblement est un devoir de citoyen afin de sauver la nation. «Je lance un appel à tous les partis politiques, à toutes les associations, aux leaders religieux, aux Forces armées et de sécurité, aux travailleurs, aux jeunes, aux femmes et à la société civile pour l’instauration urgente d’un dialogue inclusif en vue de sauver notre pays», a invité le chef de file de l’opposition.
Le FSD, par la voix de ses responsables, a appelé les Nations unies et les organisations humanitaires à apporter une assistance d’urgence aux habitants de Ogossagou et à toutes les populations déplacées.