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Journée nationale de la courtoisie sur la route : Sous le signe du respect des agents de la police routière
Publié le mercredi 27 mars 2019  |  Le Pays
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A l’instar des autres pays francophones, le Mali a célébré, dimanche dernier, la Journée nationale de la courtoisie sur la route. L’événement s’est déroulé au Rond-point «Eléphant» à Hamdallaye ACI 2000, sous la présidence du ministre des Transports, Soumana Mory Coulibaly. C’était en présence du directeur général de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER), Mamadou Sidiki Konaté.

Le thème retenu pour cette 8è édition était : « Le respect des injonctions des agents de la police routière ». Elle a été marquée par des messages de sensibilisation, d’information et d’éducation à l’endroit des usagers de la route. Selon les statistiques de l’ANASER, les accidents de la circulation ont causé la mort de 816 personnes en 2017.

Le chiffre de 2018 et celui du premier trimestre de 2019 ne sont pas encore connus. Pour le directeur général de l’ANASER, la courtoisie est un élément essentiel dans l’harmonie de la circulation. « Dès lors qu’on constate assez de discourtoisie sur les routes, on enregistre des accidents. C’est pourquoi, nous avons tenu à ce que cette journée soit célébrée cette année sur toute l’étendue du territoire national », a indiqué M. Konaté. Selon lui, le choix du thème de la 8è édition n’est pas dû au hasard. Car d’après les constats, il y a beaucoup de gens qui ne respectent pas les injonctions des agents de la circulation. Toute chose qui conduit à beaucoup de risques liés à l’usage de la route.

Au cours de l’événement, le ministre des Transports a remis des casques à des motocyclistes. « Nous sommes là aujourd’hui pour sensibiliser les usagers de la route à plus de courtoisie. Le mot d’ordre pour la journée, c’est le respect des injonctions des agents de la circulation routière», a expliqué Soumana Mory Coulibaly. « Quand il y a un coup de sifflet d’un agent de police, ce qui est demandé à l’usager, c’est de s’arrêter et d’écouter.

La police n’est pas là uniquement pour verbaliser les gens, elle est là aussi pour donner des conseils aux gens. Il y a des ronds-points de Bamako où la police ne doit pas verbaliser, elle doit surtout sensibiliser et laisser partir les usagers » a-t-il détaillé. En outre, le ministre Coulibaly a rappelé que le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de réduire considérablement les accidents de la route. Plusieurs actions ont été entreprises dans ce sens, dont la formation des motards de la gendarmerie nationale, des agents de la police et des bénévoles de l’Agence nationale de sécurité routière.

Babba B. COULIBALY
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