Le vendredi 22 mars 2019, Soumaïla Cissé, Président de l’URD, accompagné d’une forte délégation, a rendu visite au Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM) pour témoigner de sa reconnaisse à son président, et faire des propositions de participation de la diaspora dans la gouvernance du pays.
A en croire le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, cette rencontre avec le Conseil supérieur de la diaspora malienne s’explique par le sérieux de cette organisation et son engament en faveur d’un Mali prospère et d’une diaspora épanouie.
A sa sortie d’audience, Soumaïla Cissé indiquera qu’ils ont rencontré le CSDM pour plusieurs raisons. Il s’agit, dit-il, de rencontrer une organisation sérieuse qui œuvre pour le bien du Mali en général et pour la diaspora en particulier. Pour lui, la diaspora joue un rôle extrêmement important dans notre pays par son apport économique et social. «Je pense aujourd’hui que si nous sommes encore debout c’est grâce à cette diaspora de par son entregent, son apport combien important dans la société », soutient-il. La deuxième raison de cette visite, explique M. Cissé, c’est que le président du CSDM, c’est un homme sérieux qui a su faire en sorte que le dialogue soit toujours renoué. C’est un homme qui se dédie pour le Mali, donc un homme pareil mérite qu’on lui rende visite et qu’on échange avec lui.
S’agissant de la troisième raison, il précise qu’on ne peut parler de l’avenir de ce pays sans la diaspora fortement représentée par le CSDM. Pour lui, il ne s’agit pas là que de son apport financier dans l’économie nationale ou des difficultés, mais ce que nous proposons. «Notre offre c’est que la diaspora puisse être présentée à l’Assemblée nationale pour qu’il y ait au moins 15 députés. Et s’il y a demain une deuxième chambre des collectivités ou sénat, nous proposons que la diaspora puisse avoir au moins 10 représentants. Le Conseil économique social, culturel environnemental ; nous pensons que la diaspora doit avoir au moins 5 représentants. Ça veut dire que la diaspora doit participer pleinement à la vie de la nation», a-t-il suggéré.
Au sortir de cette rencontre, Cissé se dit fier des échanges avec le CSDM. Nous avons découvert que le CSDM envisage des mesures qui n’encouragent pas les jeunes à migrer sur les voies clandestines ou vers le Sahara et la Méditerranée. Ils sont en train de faire en sorte que les jeunes, les étudiants, les entrepreneurs puissent travailler ici au Mali et apporter leurs contributions au développement. C’est ce que nous recherchons, c’est-à dire que les Maliens vivent et travaillent davantage au Mali pour que prochainement ce soit les autres qui viennent chez nous, a-t-il ajouté. Et qu’un jour, nous disions : ‘’attention, il faut des cartes de séjour, ou attention, il faut réglementer le flux migratoire’’. Ce jour viendra car, le Mali est un grand pays et sait réagir au bon moment. Nous sommes tombés trop bas et il faut réagir et remonter puisque nous n’avons pas le choix, a fait espérer Soumaïla Cissé
Sur l’ensemble de ces questions, le CSDM s’est trouvé en harmonie avec Soumaïla Cissé et son organisation politique.