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Dr Oumar Mariko, membre de la Cofop : « Nous avons noté des arrestations rocambolesques et ciblées…»
Publié le mercredi 27 mars 2019  |  Le Démocrate
Accusations
© aBamako.com par Momo
Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration
Bamako, le 07 Aout 2014. Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration, les Avocats d’Oumar Mariko.
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Pour exiger la libération de Badra Aliou Dembélé, la Coalition des Forces Patriotiques (COFOP) a organisé une conférence de presse le mercredi 20 mars à la Maison de la presse. Ladite conférence a été co-animée par l’honorable Oumar Mariko et Housseini Amion Guindo dit Poulo.

« En dehors de la crise sécuritaire qui s’enracine et se développe sur toute l’étendue du territoire national, il y a beaucoup d’autres questions d’atteinte graves aux libertés politiques, démocratiques », a déclaré Oumar Mariko.

La disparition des journalistes et l’emprisonnement des chroniqueurs sont des illustrations, explique-t-il. La COFOP a pour sa part noté l’arrestation et l’emprisonnement du camarade Badra Aliou Dembélé, président du Mouvement Badenya Ton, dénonce le conférencier.

Pour Dr Mariko, ces arrestations sont rocambolesques et ciblées, on dirait préméditées. Se prononçant sur les manifestations des libertés démocratiques, le conférencier dénonce le « deux poids, deux mesures du pouvoir ». Selon lui, les autorités autorisent et interdisent des marches et sit-in aux gens selon que l’on soit avec ou contre le pouvoir. Ce qui explique l’arrestation de Alou Badra Dembélé qui n’a posé aucun acte qui méritait de le conduire en prison, a dénoncé le député de Kolondièba. De même que des chroniqueurs radio sont en prison pour des faits qui n’exigent pas d’envoyer quelqu’un en prison, laisse-t-il entendre.

La décrispation du climat politique n’est possible lorsqu’on se refuse de respecter les libertés individuelles et collectives. Pour Oumar Mariko, le pouvoir mène un dialogue de façade. C’est une poudre aux yeux des gens que la manifestation d’une prise de conscience par les autorités, estime le conférencier.

« Nous ne pensons pas que le pouvoir reconnait qu’il y a une crise politique, sociale, financière économique au Mali. S’il le reconnait, en tout cas son attitude ne procède pas d’aider à la résolution de quoi que ce soit », poursuit-il.

Face à une telle situation, il demande aux Maliens de ne pas rester les bras croisés. C’est pourquoi, il les invite à unir les forces afin que la nation malienne soit sauvée, de cette crise extrêmement profonde qui est en train de s’installer durablement.

Rappelons que l’honorable Mariko a plaidé aussi pour la libération d’Assétou Coulibaly, victime de « Moutaha » qui, selon lui, devrait être défendue au lieu de se retrouver en prison. Une victime qui se retrouve en prison, « cela est a conclu l’honorable Oumar MARIKO.

Oumar SANOGO
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