Le maire de la commune urbaine de Kayes a, dans un arrêté rendu public le 20 mars, retiré la délégation de signature au 1er adjoint Moussa Mariko et au 5e adjoint Mahamadou Diallo. Le premier était chargé de l’état civil et le recensement tandis que le second s’occupait des affaires éducatives, sociales, culturelles, sportives et coopérations décentralisées. Contacté, le maire n’a pas voulu commenter l’affaire. Il demande de prendre attache avec les intéressés. Si le second a objecté la question, le premier affirme ne pas savoir les motivations du maire. «Je ne suis pas parti lui demander. J’ai la conscience tranquille d’autant que je sais que je ne me reproche rien», a déclaré Moussa Mariko. À la question d’une éventuelle attaque de la décision auprès des tribunaux, le 1er adjoint dit ne rien savoir pour le moment.
Le Premier ministre en visite aux USA : de belles moissons en perspective
Présent aux USA depuis le lundi 25 mars, SoumeylouBoubèyeMaïga a rencontré les responsables des institutions de Breton Wood (Banque mondiale et le Fonds monétaire international) où il a plaidé pour des appuis budgétaires au bénéfice du Mali. Il est attendu la signature d’un programme de quinze milliards d’euros avec la Banque mondiale, selon des sources proches de la primature. Ce qui permettra de prendre en charge les dépenses liées à la crise sécuritaire. Il convient de souligner que la visite se poursuivra jusqu’ au 29 mars.
13e congrès ordinaire de l’UNTM : Yacouba Katilé rempile
Les délégués présents au 13e congrès ordinaire de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), qui s’est tenu les 21 et 22 mars à Bamako, ont renouvelé leur confiance à Yacouba Katilé, secrétaire général sortant. Réélu pour cinq ans, il dirige un bureau d’une cinquantaine de membres.
Attaque odieuse à Ogossagou : le bilan s’alourdit
ÀOgossagou, on n’a pas fini de compter les morts. Le bilan de l’attaque barbare contre le village d’Ogossagou dans le cercle de Bankass est de nouveau revu à la hausse. De cent trente-quatre personnes tuées le dimanche, le bilan macabre se chiffre aujourd’hui à cent soixante morts. «Malheureusement, rien ne dit que c’est fini», croit savoir une source locale. Selon laquelle, on doit s’attendre à d’autres chiffres beaucoup plus importants que ce qui a été communiqué. Il faut ajouter que quarante personnes ont été blessées dont dix-sept enfants au cours de ce massacre. Elles sont toutes hospitalisées à l’hôpital Sominé Dolo de Mopti.