Société
Désaccord gouvernement-Synergie du syndicat signataire de l’accord du 15 octobre 2016 : Diviser la poire en deux
Publié le jeudi 28 mars 2019 | La Voie

© aBamako.com par A S
Marche des enseignants Bamako, le 6 mars 2019 les enseignants ont marché pour réclamer des primes |
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Sur les dix points de revendications de la synergie du syndicat signataire de l’accord du 15 octobre 2016, le gouvernement a annoncé que six points ont fait l’objet d’accord, un point a fait l’objet d’accord partiel et que trois points ont fait l’objet de désaccord. Parmi ces trois points, figure la prime de logement.
Cette prime était le point principal de la discussion entre les enseignants grévistes et le Premier ministre. Au sortir de ce conclave, les enseignants avaient regretté le fait que « le gouvernement n’a fait aucune proposition concrète ». Leur interlocuteur ayant refusé de s’engager pour une cause qu’il ne peut pas satisfaire. « La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a » enseigne l’adage. Le gouvernement n’a pas d’argent pour couvrir les primes de logement que revendiquent les grévistes, mais il a au moins des logements. Les primes, c’est pour payer les frais de location. Or, il se trouve que le gouvernement a initié depuis plusieurs années, un programme de construction de logements sociaux dans le District, dans les capitales régionales et même dans les cercles. Il peut dégager un quota annuellement pour un nombre déterminé d’enseignants. Cette proposition que les protagonistes peuvent profiter des congés pour mettre sur la table de discussion a le mérite de satisfaire, de notre point de vue, toutes les parties. Primo l’Etat : ce ne sera plus une dépense de plus, mais plutôt une recette à long terme car, le programme des logements sociaux est une location-vente, une sorte de leasing qui permet à l’acquéreur de devenir propriétaire après le dernier payement ; secundo les enseignants. Au lieu d’une prime, ils ont un logement pour la vie et ce n’est pas une location ordinaire. Déjà que les salaires sont garantis par l’Etat, on est sûr de rester propriétaire, tôt ou tard. Tertio, les parents d’élèves que nous autres sommes, pourront dormir tranquille, sans cette hantise de l’année blanche. Ce faisant, on aura sauvegardé tous ces égos qui tuent l’enseignement. Dieu sauve l’école et le Mali.
Théra
Source : La Voie
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