Pour son lancement officiel au Mali, l’association ‘’HAMI BAN KAN’’ a rencontré les hommes de médias, ce samedi 23 mars 2019, au musée des femmes « Mousso kunda », à Korofina nord. « Simplifions-nous le mariage », « Baisser la dot et les trousseaux de mariage au Mali », tels sont les slogans de ce mouvement féminin. C’est Madame Maimouna Dembélé sa présidente non moins artiste chanteuse qui était la principale conférencière entourée de M. Mouctar Koné, représentant du Réseau des communicateurs traditionnels, de Mme Coulibaly Fatoumata Kouyaté ; de Mme Dabitao Aicha Dabitao ainsi des autres membres de ladite Association.
L’Objectif de cette association vise à sensibiliser les Maliens pour lutter efficacement contre la hausse des trousseaux et la dot de mariage au Mali.
Dans ses propos, Mme Maimouna Dembélé, présidente de l’Association ‘’HAMI BAN KAN’’ a fait savoir la dot et le trousseau de mariage deviennent de plus en plus insupportables au Mali et les femmes en sont les principales complices de cette charge sociale. Car selon Mme Dembélé, elles veulent célébrer les mariages de manière extravagante. C’est la raison pour laquelle, selon Maimouna Dembélé, les femmes et les filles s’adonnent à toute sorte de bombance lors des cérémonies de mariage ou même de baptêmes.
La conférencière a informé que les jeunes garçons ont peur aujourd’hui de s’engager dans les contrats de mariage, à cause de ces dépenses excessives. Cela est un grand danger pour le foyer, pour les enfants et même pour le Pays. En effet, a-t-elle expliqué, ce sont des dépenses futiles qui retardent le développement du foyer et du pays. Elle a indexé principalement les femmes et les filles comme étant les catalyseurs. Pour Mme Maimouna Dembélé, au Mali, le mariage est aujourd’hui sorti du cadre religieux et même traditionnel. Le mariage est devenu un luxe pour les pauvres, a-t-elle déploré. La présidente de l’association ‘’HAMI BAN KAN ‘’a informé que la lutte contre cette dilapidation des ressources lors des mariages doit être un combat commun de tous les Maliens.
Pour la présidente de l’Association ‘’HAMI BAN KAN ‘’, le pauvre a, aujourd’hui, du mal de se marier au Mali, à cause de la hausse des trousseaux et de la dot de mariage.
Selon les imams Koké Kalé de la grande mosquée et de la mosquée ATTbougou 700 logements, rapportés par la conférencière : «aucun hadith ni le coran ni la bible ne s’est prononcé sur le montant de ces trousseaux et celui de la dot de mariage. Au Mali, à Bamako, particulièrement, les mosquées ont arrêté la somme de 10000 francs CFA pour une fille et 5000 francs CFA pour une femme qui a déjà fait un mariage».
Cependant, pour se faire voir, les femmes maliennes se permettent de célébrer autrement leur mariage, plongeant ainsi les couples dans toute sorte de difficultés financières surtout au lendemain de ces dépenses extravagantes.