Le Groupement des Associations des Ressortissants des Communes de Sébété et Toubacoro ont animé une conférence de presse, le 17 mars, à la Maison de la presse de Bamako pour rappeler à l’opinion nationale et internationale que des milliers de jeunes maliens sont privés de leurs droits à l’éducation, depuis novembre 2018, par des Hommes armés.
En dépit des annonces faites et des mesures prises par les Hautes Autorités, les écoles sont encore fermées à quelques mois des examens. Les jihadistes continuent à imposer leur volonté dans cette partie du cercle de Banamba, malgré la présence d’un détachement des forces de sécurité. Cependant, les populations des communes concernées sont impatientes pour le rétablissement de la sécurité et souhaitent que les forces de défense et de sécurité multiplient les patrouilles et les postes de sécurité.
Des sources locales indiquent que les présumés jihadistes se la coulent douce en circulant régulièrement à moto dans des localités comme Ballala, Toubacoro, Sébété et Sikoro et font des apparitions dans les lieux publics pour menacer ou punir ceux qui ne se conformeraient pas à la règle édictée. Une situation qui continue de créer la psychose dans ces localités. Selon le Ministère de l’Éducation Nationale, le nombre d’écoles fermées au Mali s’élevait à plus de 850. Ces écoles se situent essentiellement au Nord et au Centre, et plus récemment à dans les Cercles de Banamba (Toubacoro et Sebété) et Nara (Mourdiah) dans la Région de Koulikoro. Les principales raisons avancées pour la fermeture de ces écoles est l’insécurité pour l’encadrement et le dicta des présumés djihadistes qui tiennent à transformer ces écoles en lieux d’apprentissage de la Religion. Pour joindre l’acte à la parole, deux femmes ont été foutées par les présumés jihadistes pour n’avoir pas respecté le port du voile qui les ont administré une punition publique.