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Nioro du sahel : Les jeunes Hamalistes ont marché hier pour demander le départ du PM
Publié le vendredi 29 mars 2019  |  Le Pays
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© aBamako.com par DR
Visite du président au Chérif de nioro
Lundi 10 décembre 2012
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Hier jeudi 28 mars 2019, l’Association des jeunes Hamalistes a marché pour dénoncer les massacres au nord et au centre, mais aussi demander le départ du Premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga. Après Gao, Nioro devient ces dernières semaines la ville où les populations se battent pour une bonne gouvernance. Selon la page « La voix de Nioro », dès 08 h les sympathisants ont convergé vers la tribune en vue d’une marche.

Les marcheurs, selon ladite page, scandait « Abas IBK » ; « Boubeye dégage » ; « trop de morts au nord et au centre » ; « On en a marre » ; « soutien aux FAMAs ». «Vers 10 h, la foule de quelques centaines de personnes ont battu le pave de la tribune, ils ont emprunté les artères pour se rendre à la préfecture et rejoindre après leur place initiale », lit-on sur la voix de Nioro.

Le rassemblement s’est, selon nos informations, dispersé aux environs de 11 h 30 sans incident et après des dizaines de déclarations des membres de la jeunesse Hamaliste de Nioro.

Nouakchott : Les Maliens ont manifesté devant l’ambassade
Des Maliens ont manifesté le mercredi dernier devant l’Ambassade du Mali à Nouakchott. Ils ont dénoncé les massacres des populations civiles au centre du Mali. Ils ont dénoncé le laxisme de l’État. Les mécontents scandaient : « IBK criminel ! Soumeylou Boubeye Maiga criminel ! »

Crise scolaire au Mali : Les enseignants déposent un préavis de 552 h soit 23 jours à partir du 15 avril
Les syndicats de l’éducation signataire du 15 octobre 2016 ont déposé à nouveau un préavis de grève de 23 jours.

Suite à la non-satisfaction des doléances, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 ont procédé au dépôt d’un nouveau préavis de grève de 23 jours soit 552 heures sur la table de Madame le ministre du Travail, de la Fonction publique, chargé des Relations avec les Institutions à la date du 27 mars dernier, avec rétention des notes, précise la lettre.

En effet, cette grève commence à partir du lundi 15 au vendredi 17 mai 2019 inclus, lit-on sur la lettre.

Notons que les points de désaccord sont trois (3) entre la partie syndicale et celle du gouvernement.

Rappelons que les syndicats ont suspendu toutes les négociations avec la partie gouvernementale suite au blocage des salaires des enseignants. À cet effet, la coalition syndicale est déterminée à aller jusqu’au bout afin de satisfaire leurs doléances. À leurs dires, les négociations seraient liées au déblocage des salaires.

À titre de rappel, la rétention des notes est avec effet immédiat, c’est-à-dire à partir de la date de dépôt du préavis.

Démission dans le gouvernement d’Édouard Philippe
Alors que des discussions se mènent sur les élections européennes et municipales prochaines, le porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux, rend le tablier aux côtés de la ministre de l’Europe, Nathalie Loiseau, et du ministre de l’Économie numérique, Mounir Mahjoubi. L’information a été annoncée par le bureau du président Emmanuel Macron que son porte-parole Benjamin Griveaux avait quitté le gouvernement aux côtés de deux ministres le mercredi 27 mars 2019. Le porte-parole du gouvernement et les deux ministres ont quitté le gouvernement d’Édouard Philippe alors qu’ils s’apprêtaient à se présenter aux élections européennes et municipales. Si la démission de Nathalie Loiseau était largement attendue, elle dirigera le parti centriste de Macron, la république en marche (LREM), lors des élections européennes du 9 mai. Griveaux et Mahjoubi, quant à eux, n’ont pas encore annoncé leur candidature même s’ils ont été présentés comme candidats passibles au LREM pour la course de la mairie de Paris, prévues en mois de mars de l’année prochaine. Par ISSA DJIGUIBA

Mali : François Delattre, Ambassadeur de la France au conseil de sécurité des Nations Unies en visite
François Delattre, Ambassadeur de la France au conseil de sécurité des Nations-Unies, était en visite au Mali pour la 3e fois. À cet effet le représentant de la France auprès des Nations-Unies a fait le point sur la situation sécuritaire du Mali, et n’a pas manqué l’occasion de présenter ses condoléances au nom du conseil de sécurité des Nations-Unies aux familles et aux proches des victimes qui ont péri dans cette attaque terrible et a ensuite condamné cette attaque inqualifiable selon lui par les termes les plus fermes. L’objectif de cette visite était de faire le point sur la mise en œuvre de l’accord de paix, surtout s’assurer de l’état des mesures prioritaires qui ont été identifiées dans le dernier mandat de la MINUSMA. M. François Delattre a ensuite annoncé la tenue d’une réunion ministérielle au conseil de sécurité sur le Mali ce vendredi 29 Mars 2019 « Nous sommes par ailleurs à quelques jours d’une réunion ministérielle importante du Conseil de sécurité qui se tiendra le 29 mars sous la présidence de notre ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian qui sera l’occasion justement de prendre des orientations ou décisions importantes sur l’avenir de l’engagement de l’accompagnement international au processus de paix malien et sur le futur de la MINUSMA ».
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