Monsieur le Président IBK,
Nous qui vous aimons et qui vous soutenons, depuis le début de la crise que vit votre pays le Mali, sommes profondément touchés et bouleversés par la douloureuse nouvelle, de l’extermination des populations du village du cercle de Bankass, faisant état de 134 victimes sans vie.
Des maliens, donc des africains, crapuleusement et méchamment assassinés par des criminels inhumains. Et face à l’horreur d’une autre époque, nous ne pouvons que vous encourager et soutenir sur la base de la vérité, dans l’appréciation de l’extrême gravité de la situation actuelle du Mali, un pays africain.
Monsieur le Président, ne serait-il pas temps de vous réveiller en vous, le caractère de la fermeté et de la rigueur que tous les maliens vous reconnaissent ?
Les criminels sont en train d’exterminer les maliens qui ont deux fois pu voter, pour votre accession à la magistrature suprême.
Monsieur le Président, nous ne souhaitons pas vous voir perdre toute votre crédibilité. C’est pourquoi, nous voudrions bien vous suggérer de convoquer une réunion d’urgence de la CEDEAO, et au cours de cette réunion d’urgence, vous allez clairement exposer à vos compères africains, la situation critique de tuerie que vit votre pays, le Mali.
Que l’extrême gravité de la situation des maliens sans défense régulièrement tués en grand nombre, exige le désarment systématique, sans condition ni préalable, de tous les mouvements et individus armés, sur le territoire national du Mali.
Nous savons que vous n’êtes pas responsables de cette situation chaotique du pays, mais il faut éviter que vous ne soyez pas compris par les maliens, qui souffrent terriblement dans leur ensemble, du des meurtres.
Et comme vous êtes le garant de la nation, en votre qualité de Président de la République et chef de l’État, les regards tournent à juste titre, vers vous. C’est donc à vous, de décider du sort des maliens, dans cette période de haute gravité.
Devons-nous souligner, qu’il y a il six (6) ans que vous êtes au pouvoir.
Et le nombre des maliens et africains déjà assassinés, reste incalculable.
Des maliens et africains qui devraient vivre paisiblement, ont été assassinées par des criminels, vagabonds, voyous.
Il y a actuellement beaucoup plus de veufs, de veuves, des orphelins et des familles abandonnées au Mali. Et c’est le Mali et l’Afrique qui perdent leurs populations.
C’est pourquoi, Monsieur le Président, nous voudrions vous exhorter à y mettre immédiatement et définitivement fin, en convoquant une réunion d’urgence de la CEDEAO à Bamako, dans ces jours.
Monsieur le Président, nous qui vous aimons et vous soutenons, serions heureux et fiers, de vous voir dans une logique de fermeté intransigeante, sur la question de l’extermination des maliens. En une semaine, il y eu 26 vaillants soldats assassinés et le carnage dans le cercle de Bankass avec 134 morts.
Cela est trop et dépasse la raison humaine. Surprendre un village en paix et y exécuter tous ses habitants, cela dépasse les limites de la tolérance.
Il faut par conséquent fermement agir. Toutes nos condoléances à vous et à toute la nation entière.
Nous vous encourageons et vous soutenons dans votre quête de paix et de la cohésion sociale.
Que Dieu bénisse le Mali et l’Afrique.
Monoko N. Toaly
Consultant, Expert International en Communication
Directeur Général du Groupe Africa Leaders.