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210 organes de presse: A quoi bon?
Publié le lundi 1 avril 2019  |  L’Inter de Bamako
La
© aBamako.com par FS
La Maison de presse du Mali
La Maison de la presse du Mali
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Pour les périodes 2018-2019 on enregistre deux cent dix (210) organes de presse privée au Mali, et ce n’est pas fini. Quand chaque journaliste devient directeur de publication pour tout simplement bénéficier de l’aide à la presse ou de contrats médias, c’est la folie.
Au lieu de laisser proliférer la presse écrite, on pourrait créer un Conseil supérieur des publications périodiques (CSPP) qui délivrerait les autorisations de paraitre. Seuls se verraient accorder une licence les journaux et magazines offrant un minimum de qualité. La profession constituerait un Ordre veillant au respect de la déontologie, interdisant certaines outrances et sanctionnant les manquements à la discipline.
Ainsi, les lecteurs seraient assurés de n’acheter que des publications présentant certaines garanties quant au sérieux de l’information et à la qualité de la présentation.
Pour les journalistes, il conviendrait de subordonner l’exercice du métier à la réussite d’un examen organisé par la profession et ouvert aux seuls titulaires de diplômes universitaires. On éviterait la multiplication des titres et l’emploi de folliculaires au rabais !
Pour les journalistes, cet afflux constant signifie compétition et chômage. Un directeur peut toujours trouver sur le marché un remplaçant qui fera le travail à moins cher.
Au sein des rédactions, la bagarre est féroce pour signer les grands papiers, décrocher un titre de Grand Reporter ou de Rédacteur en chef adjoint.
Entre les journaux, c’est la lutte à mort pour conserver ses lecteurs ou arracher ceux des autres. Chaque mois, de nouveau organes de presse ratent leur décollage ou meurent de sénescence.

IL A DIT:
«Distribuer des béquilles à tous les canards boiteux sans proposer de solution efficace ne résout rien. La réduction générale des charges sociales ne peut-être qu’un calmant temporaire», François De Closets.

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