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Mali : L’option militaire de plus en plus envisagée
Publié le mardi 12 juin 2012   |  AFP


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© Autre presse par DR
Le président nigérien Mahamadou Issoufou


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Le président nigérien veut croire à une solution négociée mais, dit-il, « si on ne peut pas, nous serons obligés de recourir à la guerre ». Il est vrai que, pour le moment, les efforts visant à régler, par le dialogue, la crise dans laquelle a sombré le Mali, se sont avérés impuissants. Le sud du pays se trouve toujours sans institutions stables et le nord est totalement fragmenté par des groupes terroristes.

Les risques de voir au Mali ce qui se passe en Somalie, renforcent les partisans d’une intervention militaire. C’est le cas du chef d’Etat béninois Boni Yayi, président en exercice de l’Union africaine et des présidents nigérien et guinéen qui se sont rencontrés à Conakry le week-end du 9 et 10 juin. Mahamadou Issoufou mais aussi Alpha Condé se sont clairement positionnés en faveur d’une intervention militaire pour, à la fois, sécuriser la transition à Bamako et chasser les groupes islamistes dans le nord du Mali.

L’Algérie, pays considéré comme la puissance régionale incontournable dans la résolution du conflit, pourrait s’inscrire dans cette logique, faute de pouvoir régler la crise autrement. Dans cette hypothèse, Alger ne s’impliquerait pas directement mais pourrait apporter un soutien logistique à une opération militaire.

A ce sujet, des sources régionales, contactées par RFI, ont précisé que deux officiers maliens loyalistes, les colonels Ould Meidou et Gamou, ont été reçus, au début du mois de juin, à Alger. Les Algériens, dans leur rôle de médiateur, pourraient ainsi chercher des partenaires locaux pour imposer la paix au Nord et les deux officiers pourraient, en tout cas, constituer le noyau autour duquel l’armée malienne, appuyée par la communauté internationale, pourrait envisager la reconquête du Nord.

Otages français enlevés au Mali

La situation des six Français retenus en otage au Sahel a également été au coeur des entretiens entre les présidents Mahamadou Issoufou et François Hollande.

Quatre Français, employés du groupe nucléaire Areva et de son sous-traitant Satom, ont été enlevés à Arlit dans le nord du Niger, le 16 septembre 2010, avec trois autres personnes, libérées depuis.

Par ailleurs, deux autres Français ont également été enlevés par des hommes armés dans leur hôtel, à Hombori, dans le nord du Mali. Cela fait 200 jours que Philippe Verdon et Serge Lazarevic ont été kidnappés par al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Une quarantaine de parents et amis des deux otages français se sont rassemblés, ce lundi 11 juin, sur le Parvis des droits de l’homme, à Paris.

Le président nigérien a déclaré que, selon les informations disponibles, ils étaient « vivants » et « en bonne santé ».

Invité de RFI, Jean-Pierre Verdon, le père de Philippe Verdon, regrette que ces propos n’apportent pas plus de précisions sur le sort des deux hommes.

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