De plus en plus de Maliens adhèrent sont fascinés par les innovations dans le domaine des BTP, en l’occurrence l’architecture d’intérieur. Un phénomène au sujet duquel Mme Marie Claire Diawara a bien voulu se prêter à nos questions en nous fournissant des clarifications.
Si la plupart des usagers se limitaient à la pause d’une peinture des murs, la donne a changé depuis peu, soutient la directrice du cabinet DS Marie Claire Diawara en mentionnant d’emblée que la décoration spécialisée d’intérieur nécessite des qualifications. Cette compatriote, qui a fait des études en communication avant d’opter pour l’architecture d’intérieur, indique par ailleurs que la construction d’un édifice comprend deux étapes. Celle du plan que l’architecte (d’extérieur) fera et la gestion intérieure des espaces.
«En réalité on est appelé DESIGNER D’INTERIEUR qui est un technicien spécialisé de l’architecture intervenant du plafond au sol en choisissant les lumières correspondantes » a rappelé notre interlocutrice. Marie Claire indique en même temps que son métier est complémentaire de l’architecte (d’extérieur) qui, une fois après avoir fini son plan (murs, chambres, toilettes …) ouvre la voie aux travaux d’intérieur. Il faut commencer alors à coordonner l’occupation des espaces et les meubles qui pourraient cohabiter.
Mme Diawara tient néanmoins à éviter une confusion entre l’architecture d’intérieur et sa spécialité qui requiert des études supérieures, en plus de cerner les logiciels de conception des plans de décoration des salles. Totalement différent de la décoration que nous voyons lors des diners, mariages et autres manifestation du genre. Là il est question de payer des tissus, faire des combinaisons de couleurs essentiellement pour provoquer du glamour.
Enfin, Marie Claire ajoute que les maliens adhérent désormais à l’architecture d’intérieur. Au départ, les expatriés étaient les plus attirés mais au fil du temps, des compatriotes sollicitent le besoin de retoucher l’intérieur de leurs maison ou cadres processionnels.