La 34ème session du conseil d’administration du Laboratoire Central Vétérinaire (LCV) a lieu ce vendredi 29 mars dans les locaux de l’établissement. A l’absence de Mme la Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, son chef de cabinet, Abdoulaye Diakité a présidé la session.
Au regard des résultats, l’année 2018 a été plutôt performante pour le LCV. En effet, courant 2018, il a réalisé une production totale de vaccins de 43.544.800 doses toutes catégories confondues ayant reçu le label de bonne qualité, soit 100,10%. Cette réalisation est la plus importante des cinq dernières années. De même, la vente de vaccins qui s’élève à 34.110.700 doses toutes valences confondues est jugée satisfaisante. Mieux, concernant des activités de diagnostic, un total de 2.681 échantillons toutes suspicions confondues ont été analysées. Ce volume est supérieur à celui des cinq dernières années. Pour des activités de recherche, selon le PCA, M. Diakité, celles-ci ont enregistré des résultats meilleurs à ceux des trois dernières années. Cela, eu égard à la qualité scientifique des projets et contrats de recherche exécutés selon l’évaluation faite par les membres du Comité Programme 2018. Mieux encore, les fonds propres qui représentent environ 48% des réalisations de 2018 se chiffrent à 822.432.219 FCFA. S’agissant du budget prévisionnel 2019, il est arrêté à la somme de 2.444.574.725 FCFA contre une dotation budgétaire de 2.434.608.434 FCFA en 2018, soit une augmentation de 0,4%.
Par ailleurs, l’élevage joue un rôle important dans la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté et la création d’emplois au Mali. Ainsi, toujours selon Abdoulaye Diakité, l’élevage occupe la 3ème place après le coton et l’or en termes de recettes d’exportation. Il représente également 20% du PIB et constitue la principale ressource pour 30% de la population malienne. Aux dires du chef de cabinet du MRSI, l’élevage contribue pour 80% et 18% respectivement au renforcement des systèmes pastoraux et agropastoraux. Malgré ce rôle important, M. Diakité déplore que ce sous-secteurs soit confronté à d’importantes contraintes qui sont principalement les maladies animales qui font payer un lourd tribut aux populations et à l’économie nationale. C’est pourquoi d’ailleurs, l’une des missions du LCV consiste à contribuer à la prévention et l’éradication des maladies animales par le diagnostic et la recherche appliquée.
En outre, Abdoulaye Diakité a exhorté la direction du LCV à la poursuite des efforts de renforcement des capacités de production des vaccins, au renforcement des capacités de diagnostic et de la recherche.
Yacouba TRAORE
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