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Le président de l’AMDH appuie la relecture de la loi d’entente nationale
Publié le mercredi 3 avril 2019  |  Le Pays
Conférence
© aBamako.com par A S
Conférence de presse de la FIDH et de L`AMDH
Bamako,le 21 novembre 2018 La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), en collaboration avec l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH), a briefé la presse sur sur le projet conjoint dénommé «Mobilisation de la société civile pour répondre à la crise des droits humains au Mali». a la maison de la presse
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La loi d’entente nationale faisant l’objet de plusieurs discussions avait été renvoyée en décembre 2018 afin qu’elle soit relu par les députés. Cela, afin d’éviter de ne pas ouvrir la voie à l’impunité au Mali, expliquait le président de l’association malienne des Droits l’Homme, Maitre Mariko. Cette relecture devrait permettre d’ajouter des d’éléments prenant en compte la réparation des victimes de la crise de 2012, indique M. Mariko sur les ondes de la Mikado FM avant de préciser que cette loi est censée prendre en compte la situation des réfugiés. Les complices de rébellion doivent également être poursuivis, recommande-t-il.

Il estime que l’État doit jouer sa partition afin que les victimes de 2012 soient mises dans leurs droits. Il a tenu à inviter les juges maliens au respect du statut de Rome que le Mali a ratifié.
Macky Sall investi hier pour son second mandat
Dans le but de répondre à l’invitation du président du Sénégal, Macky Sall, le président de la République malien, Ibrahim Boubacar Keita, accompagné de son épouse, s’est rendu à Dakar, lundi 1er avril 2019. Ils ont pris part à la cérémonie d’investiture de son homologue sénégalais réélu pour un nouveau mandat lors de la dernière élection présidentielle.

L’ AMLCDF porte plainte contre l’épouse du Premier ministre pour blocage de projet de développement
Suite à la publication d’un article dans le journal Le Sphinx, dans sa partition numéro 724 du 1er mars 2019, l’association malienne de lutte contre la corruption et la délinquance financière (AMLCDF) a saisi le procureur du tribunal de la commune III le 18 mars 2019 pour porter plainte contre l’épouse du Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga pour bakchich. Cette plainte concerne l’affaire « blocage du projet d’énergie solaire ». Ce regroupement apolitique et laïc s’est donné pour mission de bouter hors du Mali la corruption et la délinquance financière. C’est pourquoi ses membres ont demandé au procureur d’accorder plus d’attention à cette affaire. Le communiqué était signé par son président Moussa Ousmane Touré.

Le gouverneur annule la marche de la société civile
La marche de la société civile qui devait se tenir ce mardi 2 avril 2019 a été annulée sur décision du gouverneur du district. Comme cause de cette annulation, le gouverneur note « la recrudescence des actes de sabotage çà et là », « le manque d’esprit de patriotisme » partout au Mali et nommément dans le district de Bamako.

Mis en œuvre de l’accord pour la paix : Jean Yves Le Drian recommande une nouvelle feuille de route
La situation au Mali était encore au centre des débats au Conseil de sécurité des Nations Unies le 29 mars dernier à New York. Lors de la réunion qui s’est tenu quelques jours après les massacres de civils à Ogossagou dans le centre du Mali, le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, a appelé l’ensemble des parties à remplir leurs obligations et a demandé des nouvelles sanctions contre ceux qui entraveraient la mise en œuvre de l’accord. Selon lui, pour confirmer la détermination du conseil, de nouvelles désignations pourraient être nécessaires au titre du régime de sanction mis en œuvre par la résolution 2374. Il a précisé que de nouveaux objectifs concrets de mis en œuvre de l’accord fondé sur des critères précis seront fixés. Le Drian a ensuite invité les parties maliennes à travailler pour l’élaboration d’une nouvelle feuille de route tenant compte de ce qui a été réalisé et de ce qui reste à entreprendre, gage de leur engagement renouvelé pour la mise en œuvre de l’accord de paix.

Massacre d’Ogossagou : Une mission du pôle judiciaire antiterroriste sur le terrain
Suite à l’attaque du 23 mars, une mission du pôle judiciaire antiterroriste a été déployée à Ogossagou afin de recueillir des informations. Conduits par le procureur Boubacar Sidibé Samaké, les enquêteurs du pôle judiciaire auront pour mission de tenter de recueillir des témoignages ainsi que de faire parler les rescapés dans le but de mettre la main sur les véritables auteurs pour que justice soit faite.

À noter que la MUNISMA a déployé une équipe d’enquête pour les droits de l’homme le lendemain du massacre.

L’avant-projet de révision constitutionnelle remis à IBK
Dans l’après-midi du lundi 1er avril 2019, à la résidence des hôtes, ex-base B, Ibrahim Boubacar KEITA a reçu le comité d’experts chargé de l’élaboration de l’avant-projet de révision constitutionnelle. Le chef de l’État a félicité le comité pour son respect du calendrier. Il a indiqué qu’ils ont concrètement souligné les raisons qui ont conduits à leur confier cette tâche, et que la constitution de 1992 née dans les conditions historiques que l’on connait a eu un parcours glorieux et que les épreuves n’avaient pas manqué. Après cela, il a expliqué que tout ce qui doit être entrepris afin que le parcours d’un tel pays soit aisé. Le chef de l’État s’est dit convaincu que cet avant-projet sera d’une utilité inestimable pour tout le Mali et tous les Maliens qui ont déjà été sensibilisés au sujet de cette révision. La prochaine étape de la démarche consistera à faire adhérer de manière inclusive tous les citoyens. À ses dires, toute la population malienne sera sollicitée à donner leur avis par voie référendaire sur la révision de la constitution du Mali de 1992.

Le ministre de l’habitat et de l’urbanisme à la rencontre des usagers
Dans le cadre du rendez-vous citoyen, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Mohamed Moustapha Sidibé, et sa délégation se sont rendus le lundi 1er avril 2019 au bureau régional des Domaines et du cadastre de Ségou pour rencontrer les populations, et évoquer avec ces derniers les problèmes fonciers qu’ils rencontrent.

Les syndicalistes des professionnels de la presse de Guinée Conakry pour la libération de leur confrère
« Honte aux magistrats zélés et corrompus », «plus de journaliste en prison ; ne tuez pas la démocratie », « les ministres prédateurs démissionnez, libérez Lassana », « libérez Camara » « vive le respect de la loi n’002 portant sur la liberté d’expression ». Ceux-ci étaient les slogans des manifestants syndicalistes des professionnels de la presse de Guinée Conakry. Cette manifestation d’hier mardi 2 avril 2019 survient suite à une lettre adressée aux autorités du pays par les syndicalistes de la presse guinéenne en date du 28 mars 2019 pour la tenue d’une marche pacifique dans certains endroits de la ville du pays. L’objectif principal de la marche était de réclamer la libération du journaliste Camara qui se trouve privé de sa liberté de mouvance depuis quelque temps. Comme déjà planifié par les manifestants, cette marche du mardi qui était autorisée a ébauché au rondpoint du port autonome passant par le rondpoint qui se trouve en face de l’ambassade du Nigeria pour finir au ministère de la Justice.

Le FAD condamne la tentative d’assassinat de son secrétaire général
Dans la nuit du lundi 1 avril 2019, le secrétaire général du parti front africain pour le développement (FAD), M. Mohamed Dramane Traoré, a été victime d’une tentative d’assassinat lorsqu’il rentrait de son émission hebdomadaire qui se passe sur les ondes de la radio future média aux environs de 00H 30. À moto pour rejoindre sa famille, Mohamed a été arrêté par un véhicule noir et non immatriculé qui l’a violemment percuté en le laissant pour mort. Cet attentat, corrobore le communiqué à notre disposition, vise non seulement à intimider les forces contestataires du régime en place, mais montre clairement aussi que le Mali a basculé dans une violence politique. Pour le FAD, aucune intimidation ou menace, ni aucun attentat ne saurait lui dérouter de sa lutte politique jusqu’au départ du président Ibrahim Boubacar Keita et la restauration de la dignité du peuple malien. C’est pourquoi le parti appelle l’ensemble de ses forces démocratiques, patriotiques et progressistes à redoubler de vigilance et à s’opposer vigoureusement aux menaces qui pèsent sur la liberté d’expression au Mali.
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