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Bamako : la vie devient de plus en plus chère
Publié le mercredi 3 avril 2019  |  Mali Tribune
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© aBamako.com par Edem GADEGBEKU & J. TCHAKOU
Le groupe bancaire régional Oragroup a lancé officiellement son processus d`introduction à la BRVM via une conférence de presse
Lomé, le 26 octobre 2018. Salle KERAN de l`Address Hotel 2 Février. Le groupe bancaire Oragroup a lancé officiellement son processus d`introduction à la BRVM via une conférence de presse dans la capitale togolaise qui abrite son siège régional. Cette introduction en bourse d`Oragroup a un objectif principal d`une levée de 56,92 milliards de fcfa (86 millions d`euros) via une OPV (Offre publique de vente) dont l`action vaut 4100 fcfa. C`est la plus importante introduction en bourse sur le marché de la BRVM depuis la naissance de cette Bourse en 1998. Cette OPV qui va permettre l`augmentation du capital d`ORAGROUP vise à conforter sa croissance dans les 12 pays africains dans lesquels sont présentes ses filiales.
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Dans la capitale malienne, tout devient de plus en plus cher. Le mardi 19 mars 2019, nous avons fait le tour de quelques marchés de la capitale pour avoir l’avis de certains commerçants.

Bamoussa Bagayoko, commerçant à l’autogare de Sokoninko

“La vie à Bamako, on ne peut pas finir de parler de sa cherté, elle est très chère. Avant, tout ce qu’on pouvait avoir à 1000 F est remonté de 1500 à 2000 F. Je suis un vendeur de pantalons, avant je pouvais vendre de 20 à 30 pantalons par jour. Maintenant, je n’arrive pas à vendre 10 pantalons par jour. Même pour trouver à manger c’est cher. Tu pouvais manger avec 200 F, maintenant 500 F ça ne peut pas te rassasier. Il est temps que le gouvernement diminue les prix des produits pour qu’on puisse les gagner pour pouvoir mieux vivre. S’il n’y a pas d’argent et s’il faut acheter le sac de riz de 50kg à 20000 F, subvenir aux besoins de la famille et des enfants c’est trop”.

Karim Traore, jardinier

“A propos de la cherté de la vie à Bamako, notre gain est assez minime, avec l’activité que nous menons. A notre avis les autorités ne prennent pas en compte nos activités. Nous avons tous vécu à l’extérieur, la réalité est différente d’ici. Nous avons beaucoup appris sur le jardinage. En voulant exploiter cette expertise pour gagner notre pain quotidien, nous rencontrons des difficultés. Selon moi, le problème est lié aux dirigeants qui ne font pas les choses comme elles se doivent. Pour mettre fin à cela il faut que les autorités revoient la situation”.

Leilatou Cissao, vendeuse de friperie

“Actuellement, la vie est très chère à Bamako même la scolarité nous parents avons des difficultés à payer depuis le début il n’y a pas d’école”.

Oumar Sanogo
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