Boubacar Keïta est le nouveau Directeur général de l’EDM-SA comme ‘’Énergie du Mal’’. Une société à monopole absolu. Concurrence plus que zéro. Aucune concurrence depuis le temps colonial. Monopole absolu. Même les « Blancs » incompétents qui viennent nous bassiner les oreilles avec leur énergie solaire n’investissent dans l’énergie solaire que le vent de leurs bouches tordues. Monopole absolu et incapacité de satisfaire la clientèle qui est tout le Mali et les étrangers chez nous. Incapable à cause de la mauvaise gouvernance étalée au grand jour.
Gare au DG qui veut faire bien! Il sera chassé en pleine réunion. Oui il mettra fin à la réunion qu’il dirigeait sur un coup de fil. “Excusez-moi je prends cet appel (…oui…oui….oui) mesdames et messieurs, la réunion est terminée”. Relevé sur le champ! Les bons sautent vite fait, bien fait et les mauvais durent. Le nouveau DG de l’EDM-SA, Boubacar Kéita, a toutes les chances de durer. Nous savons que sous IBK, ceux qui font mal sont toujours récompensés. On dirait que IBK aime ceux qui sont sans pitié pour le pays. Ceux qui détruisent l’économie et gaspillent à outrance. Et depuis l’arrivée de M. Kéita à la tête de l’Energie du Mali, bonjour aux coupures intempestives.
La révolte de l’électricité
Si quelqu’un peut foutre le pouvoir IBK par terre, c’est bien le nouveau DG de l’EDM-SA Boubacar Délestage Keïta. Le climat est chaud. Le climat sécuritaire est chaud. Le climat économique est chaud. Le climat financier est chaud. La pauvreté est reine. La misère est sa dame de compagnie. La famine cachée est chaude et mordante. On regarde partout, mais aucun échappatoire. Pendant ce temps, des gens qui n’ont connu que la petite vie étriquée dans l’enfance et la jeunesse roulent sur de l’or ostensiblement. Pendant ce temps, lui, il coupe l’électricité à la majorité silencieuse à tout bout de champ. Tailleurs, soudeurs, menuisiers métalliques, petites vendeuses de glace, etc. traînent sans travailler. Donc, ils ne gagnent rien.
La nuit, les pauvres s’entassent dans une chambrette tant bien que mal en face d’un vieux ventilo. Après un max de souffrance due à la grosse chaleur, ils arrivent, par épuisement, à enfin dormir. Comme des morts. Et c’est là que lui, il leur coupe le courant. Le ventilo qui brassait péniblement le peu d’air chaud s’arrête. La sueur fait colle les habits au corps. On se réveille en série comme des damnés. On demande il y a quoi? C’est le ventilo qui s’est arrêté. Impossible de se rendormir. Le lendemain, les corps sont endoloris et les têtes lourdes. Les nerfs sont tendus. On se chamaille pour un rien. La mortalité monte en flèche. Les communiqués de radio Mali (avis des décès) s’allongent aussi.
Évidemment, ça se passe sous le règne de IBK. Qui fait partie de ceux qui gaspillent l’argent à outrance. Et disent aux autres qu’il n’y a pas d’argent. Ça pourrait péter un jour. À cause de ce Monsieur Délestage à outrance.