La Coordination des mouvements armés de l’Azawad (CMA) qui flirte avec des terroristes, piétine la mise en application de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Elle joue à une politique de deux poids, deux mesures. Et, les massacres d’Ogossagou et Dioura sont intervenus juste après son opposition au redéploiement de l’armée malienne sur l’ensemble du territoire.
Le gouvernement du Mali était dans la logique de redéployer l’armée sur toute l’étendue du territoire quand la CMA a crié sur tous les toits pour s’opposer à cette décision. Nous avons été surpris de lire son communiqué hypocrite condamnant ces massacres barbares et inhumains qui sont les conséquences directes de ses agissements.
Il est temps que les Maliennes et les Maliens comprennent que cette crise fait vivre la France et sa CMA. Pour la France, il faut ces genres de tentions pour pouvoir justifier sa présence au Mali et pour la CMA (marionnette de la France), c’est entraver l’application de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger car la paix au Mali ne l’arrange pas, puisse qu’elle ne vit que de ça au détriment des populations qu’elle prétend défendre.
Dans l’accord, il a été dit que dès les 60 premiers jours après sa signature, les groupes armés doivent être désarmés, cantonnés et l’armée malienne doit être redéployée progressivement sur toute l’étendue du territoire. Aujourd’hui, nous sommes à combien de jours après la signature de l’accord ? Pourquoi s’opposer à cette disposition de l’accord ? Pourquoi une application sélective de cet accord ? Qu’est-ce qui se fomente contre les Maliens ?
En tout cas, il est temps que les Maliennes et Maliens se lèvent pour exiger l’application de cette disposition de l’accord ou du moins exigez la dissolution de ces mouvements qui ne représentent pas les populations qu’ils prétendent défendre. Sachez bien que ces bandits de la CMA vivent avec vos impôts ici à Bamako dans les hôtels cinq étoiles sous une haute protection sécuritaire tandis que les populations sont massacrées et contraintes de vivre dans les camps de réfugiés exposés avec toutes les incommodités y afférentes.