Le Président Ibrahim Boubacar Keïta tient une promesse faite aux populations sikassoises dans le cadre de la mise en œuvre de son programme présidentiel d’urgences sociales, avant sa réélection à la magistrature suprême en septembre 2018
Les travaux que le Président de la République lancera placeront définitivement la région de Sikasso dans le dispositif de développement économique du Mali.
Mais de manière plus immédiate, les travaux se justifient par la nécessité d’améliorer la circulation à l’intérieur de la ville de Sikasso et le cadre de vie des populations riveraines ; la contribution des travaux à la mise en œuvre des objectifs du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD) 2016-2018 et de la Politique nationale des transports, des infrastructures de transport et du désenclavement (PNTITD) et la contribution à l’intégration sous régionale.
En plus, la ville de Sikasso sera dotée en infrastructures modernes suffisantes pour assurer son décollage industriel. Elle bénéficiera de l’amélioration de la sécurité routière pour le confort des usagers ainsi que le cadre de vie de populations et la réduction du coût d’exploitation des véhicules et des transports.
Selon les études, 24 102 223 tonnes de marchandises transitent annuellement par Sikasso. Le temps de parcours moyen est réduit de 50%. Il est prévu la création de 873 emplois indirects et induits ainsi que 600 autres emplois générés au cours de la mise en œuvre du projet dont 570 pour les jeunes. Il s’agira de faire de Sikasso le principal hub pour les infrastructures économiques qui devraient conduire à différents bassins de production. Cela s’imbrique également dans la vision du gouvernement pour le second mandat d’IBK qui peut se résumer à Transformer le Mali et Servir les Maliens : « le socle de cette transformation économique, c’est d’abord un programme d’infrastructures économiques qui porte sur la production, les transports, différents corridors et les partenariats avec nos voisins »
Le coût global du projet en hors taxes est de 31, 594 milliards de FCFA. Ce coût couvre les six composantes du projet. Le financement est assuré par la Banque ouest africaine de développement (BOAD) et le Budget national. Le marché des travaux est attribué à l’entreprise EGK, pour un montant hors taxes/hors droits de douane de 27 milliards FCFA et un délai d’exécution de 27 mois.
IBK tiendra ainsi une promesse faite aux populations sikassoises dans le cadre de la mise en œuvre de son programme présidentiel d’urgences sociales avant sa réélection à la magistrature suprême en septembre 2018. Cette promesse tenue cadre parfaitement avec la poursuite du désenclavement intérieur et extérieur de notre pays et de la modernisation des infrastructures urbaines dans les capitales régionales. Raison pour laquelle le Gouvernement du Mali a adopté en octobre 2015 la Politique nationale des transports, des infrastructures de transport et du désenclavement et son plan d’actions sur la période 2015-2019.
Le lancement des travaux de l’échangeur de Sikasso ainsi que du viaduc et de l’aménagement de 10 km de voies dans la ville traduisent la fidélité du Président IBK à son projet de société : « Nous poursuivrons le vaste chantier du désenclavement intérieur et extérieur du pays, ainsi que le renforcement et la réhabilitation des infrastructures et des équipements».