Mali : l’armée repousse de nouvelles attaques dans le centre

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Publié le vendredi 5 avril 2019 | actualite-news.com

© aBamako.com par A.S
Cérémonie de remise officielle et de présentation des aéronefs acquis dans le cadre de la LOPM
Bamako, le 04 octobre 2017 à la base aérienne de Sénou. Le Président de la République a, en compagnie de son ministre de la défense, réceptionné deux avions de transport de troupes et deux hélicoptères de combat qui s`inscrivent dans le cadre de la Loi d`Orientation et de Programmation Militaire (LOPM) 2015-2019.

Les forces armées maliennes ont repoussé de nouvelles attaques dans les villages de Tegrou, d’Ogossagou, et de Kobadiè, au centre du pays, a-t-on appris de source officielle jeudi. Le bilan était d’un civil tué et des dégâts matériels.

Selon un communiqué rendu public par l’armée malienne, jeudi, les deux attaques ont été menées mercredi aux environs de 19h par des individus armés.

« Mercredi 03 avril 2019, aux environs de 19 heures, les villages de Tegrou, Ogossagou dans la commune de Badiangara et Kobadiè dans celle de Diankabou ont été attaqués par des individus armés », détaille le communiqué consulté par Anadolu.

« L’intervention rapide des hélicos Fama a mis en déroute les assaillants, pendant que les forces terrestres intervenaient à Tegrou et à Kobadiè», a ajouté la même source.

« Nous déplorons la mort d’un civil et des dégâts matériels à Tegrou », a indiqué l’armée, sans ajouter d’autres détails sur les circonstances de l’attaque, ni sur l’identité des assaillants.

Le communiqué indique, par ailleurs, que la situation était sous contrôle, jeudi.

« Les détachements Fama et Minusma contrôlent respectivement les villages d’Ogossagou et de Kobadiè. Les deux forces poursuivent la fouille », peut-on lire sur le même document.

Ces violences interviennent à peine quelques jours après l’attaque meurtrière d’Ogossagou, ayant fait 160 morts.

Depuis 2012, le Mali est en proie à des violences liées aux groupes armés terroristes, mais aussi à des conflits inter-communautaires, notamment entre Dogons et Peuls.

La présence de la mission onusienne (Minusma), de la force française (Barkhane) et de la force conjointe G5Sahel, n’ont pas permis, jusque-là, de maîtriser la situation.

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