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Championnat national avec 23 équipes: Le CLCM pose des conditions
Publié le vendredi 5 avril 2019  |  L’Essor
Conférence
© aBamako.com par FS
Conférence de presse du Collectif des Clubs et Ligues Majoritaires
Le Collectif des Clubs et Ligues Majoritaires de la FEMAFOOT a animé le 3 Avril 2019 une Conférence de presse à l`Hôtel Massaley
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Le Collectif des ligues et clubs majoritaires (CLCM) a animé une conférence de presse, hier à l’hôtel Massaley. On notait la présence de plusieurs membres du collectif à la rencontre, dont Moussa Konaté, le président du COB, Yéli Sissoko, le trésorier général du Djoliba et Abba Mahamane, le secrétaire général du CLCM. Le sujet principal abordé au cours de cette rencontre avec la presse a été la crise du football, singulièrement le projet de règlement spécial du championnat national qui vient d’être adressé aux ligues et clubs par le CONOR (le Comité de normalisation de la Fédération malienne de football).

Mais avant d’évoquer ce sujet, les conférenciers ont d’abord fait la genèse de la crise qui secoue le football national depuis le 10 janvier 2015. Ensuite, Yéli Sissoko est revenu sur le règlement spécial élaboré par le CONOR, dans la perspective du démarrage du championnat national. «Nous avons déjà écris au CONOR pour faire des observations sur le règlement spécial, a révélé Yéli Sissoko. On a été clair, organiser un championnat à 23 équipes sans accord entre les différentes parties est une violation des textes.

Nous avons décidé de participer au championnat à 23 équipes, mais sous condition. Aucune de ces conditions n’a été remplie. Le CONOR doit respecter les statuts et règlement de la FEMAFOOT, il ne peut pas s’engager à organiser un championnat avec 23 équipes sans une relecture des textes», a martelé le trésorier général du Djoliba. «Pour une sortie définitive de crise, renchérira Yéli Sissoko, le collectif ne demande que l’application de la sentence du TAS (le Tribunal arbitral du sport).

Il rappellera que cette sentence dit clairement que le CONOR doit organiser une Assemblée générale ordinaire sur le quorum du 10 janvier 2015. «Nous avons dis qu’à cette date il n’est pas nécessaire de mettre en prélude l’élection à la relecture des statuts, surtout que les statuts ne peuvent être validés que par la majorité des 2/3, suivant l’article 41.2 de nos statuts», a expliqué le conférencier. «Pour une sortie de crise, répétera Yéli Sissoko, il faut qu’on joue au football et que le comité exécutif de la FEMAFOOT soit mis en place. Pourquoi vouloir faire deux assemblées ?, interrogera-t-il. Il faut faire l’appel à candidature pour l’AG dans les délais requis et mettre le comité exécutif en place sur la base du quorum du 10 janvier.
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