Pour lutter contre la dépravation des mœurs, et préserver l’avenir de la jeunesse, le collectif des habitants des familles de la rue 776 de Banankabougou en Commune VI du district de Bamako demandent la fermeture des bars dans leur rue. L’image de ladite rue est ternie par la présence de quatre bars de nuit, une situation qui nuit à la tranquillité des habitants.
Depuis des années, la vie des habitants de la rue 776 du quartier Banankabougou en Commune VI du district de Bamako est sérieusement et constamment perturbée par l’implantation massive des bars de nuit.
Dans cette rue, il y a la présence effective de trois bars de nuit et la transformation en cours d’un jardin d’enfant dénommé « jardin le paradis des enfants » en un bar de nuit avec des chambres de passe. Ces bars sont situés à proximité des établissements d’enseignement allant de la maternelle au secondaire qui sont fréquentés par la couche la plus fragile de la population du quartier Banankabougou plus précisément celle de la rue 776. Cette situation contraire à nos mœurs et coutumes met en danger l’avenir de la jeunesse de la rue 776 en particulier et des localités environnantes en général. En effet, ces lieux de débauche que sont les bars de nuit attirent les jeunes vers certains vices qui sont l’alcool, la drogue, la prostitution et la criminalité. A cause de cette situation, le plus vieux métier du monde n’est un secret ni pour les personnes âgées, ni pour les jeunes, ni pour les mineurs. Devant ce risque de dépravation de leurs jeunes, les habitants ont décidé de se battre pour préserver l’avenir de leurs enfants. Ils ont constitué un collectif appelé collectif des habitants des familles de la rue 776 du quartier Banankabougou qui demande la fermeture pure et simple de tous les bars de nuit dans leur rue. Le samedi 6 avril, ledit collectif a tenu une réunion d’information qui a réuni les hommes, les femmes, les jeunes de la rue 776 du quartier Banankabougou et le député élu en Commune VI du district de Bamako, l’honorable Bafotigui Diallo.
Aux dires de Sékouba Sangaré, président du collectif des habitants des familles de la rue 776, depuis deux mois, le collectif a entrepris des démarches auprès des autorités administratives de la Commune VI du district de Bamako en vue de la fermeture des quatre bars de nuit se trouvant dans la rue 776 « Nous sommes constamment en danger à cause de ces bars qui, en plus, ne donnent pas une bonne image de notre rue. Notre démarche est légale. Nous avons démarché toutes les autorités communales impliquées dans cette affaire. Si les autorités ne ferment pas ces bars, nous entreprendrons d’autres mesures. Nous n’allons pas reculé » a-t-il déclaré.
Maïmouna Traoré, habitante de la rue 776: « Nous ne voulons plus de ces bars dans notre rue. Nous demandons aux autorités de les fermer pour préserver l’avenir de nos enfants ».
L’honorable Bafotigui Diallo a demandé aux habitants de la rue 776 du quartier Banankabougou de rester dans le cadre légal. Il a affirmé sa détermination à suivre ce dossier auprès des autorités communales jusqu’à ce que ces bars de nuit soient fermés.
En plus de la fermeture ces quatre bars de nuit, les habitants de la rue 776 demandent aux autorités d’enquêter sur la présence, depuis quelques mois, d’un groupe d’étrangers anglophones non identifiés dans leur rue.