Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Affaire D’Assassinat de Tapily : Un ancien cadre de la justice rétablit les faits et accuse Me Bathily
Publié le mardi 9 avril 2019  |  La Sirène
Quelques
© aBamako.com par Androuicha
Quelques candidats de la présidentielle de 2018
Photo Mohamed Ali BATHILY
Comment



L’ancien ministre de la justice, Mohamed Aly Bathily, dans une sortie récente accusait ouvertement le président de la cour suprême des faits d’assassinat. Les faits en question ne seraient pas récents comme l’a tenté de le faire croire à l’opinion publique Me Bathily. C’est un ancien cadre du ministère de la justice, aujourd’hui à la retraite, qui, dans une correspondance à nous parvenue, rétablit la vérité autour de cette affaire d’assassinat survenue en 1984, soit 35 ans déjà. Un gros mensonge contre le sieur Tapily, certainement
Son nom est Mamadou B. COULIBALY, rédacteur d’Administration à la retraite ayant servi au Ministère de la Justice. Selon ce dernier les faits se seraient déroulés du ‘‘ vol d’une somme d’argent’’ commis au greffe de la Justice de Paix de Mahina sur la personne de Me Souleymane KONÉ, alors Greffier en chef, dépositaire des fonds du greffe. ‘‘ Il y a lieu de préciser que le Palais de Justice et le greffe sont tous les deux contigus au logement du juge.’’, écrit-il. Ce juge n’était autre que M. TAPILY, en sa qualité de Juge de Paix qui, à la suite de ce vol fit ouvrir une enquête par la Brigade de Gendarmerie sise à Bafoulabé. ‘‘Au cours des différentes phases de l’enquête diligentée, M. TOUNKARA, Secrétaire des Greffes et Parquets en service au Tribunal de Mahina au moment des faits, a été interpellé par la gendarmerie puis gardé à vue. Au lendemain, il fut retrouvé mort dans sa cellule.’’
C’est le décès de ce même M Tounkara que parle Me Bathily dans sa sortie récente. Il accuse le procureur Tapily d’être l’auteur de cet assassinant. Mamadou B. COULIBALY, témoin des faits et l’auteur de la présente contribution, pense que Me Bathily de quelque chose dont il n’en sait rien et ajoute dans son récit : ‘‘M. TAPILY, comme l’exige la pratique, a ouvert une enquête pour chercher et trouver les causes de la mort. Les gendarmes, paniqués, déclarèrent que leurs chefs, à savoir le Commandant de Cercle et le Juge, leur auraient ordonné de tout faire pour retrouver cet argent.’’
‘‘Et les gendarmes, et le Juge et le Commandant de Cercle ont tous été inculpés de coups mortels et complicité. Une information judiciaire fut ouverte conformément à la loi, information judiciaire qui connut son épilogue par un jugement devant la Cour d’Assises de Bamako courant septembre 1984. Le Juge (Tapily), le Commandant de Cercle et certains gendarmes furent acquittés. D’autres gendarmes, déclarés coupables, ont écopé d’une peine de prison ferme.’’, ajoute M. Coulibaly dans son récit et précise que TAPILY a été immédiatement rétabli dans ses fonctions après le procès qui l’a acquitté : ‘‘Tous ces faits sont vérifiables dans les archives de la Cour d’Appel de Bamako.’’, écrit-il. Et ce n’est pas tout.
Selon Mamadou B. COULIBALY au moment des faits M. Bathily rentrait de ses études en France et fut nommé à la DNAJ (Direction Nationale de l’Administration Judiciaire) tout comme M. TAPILY : ‘‘Nous pouvons dire que son laborieux réquisitoire contre le Président TAPILY sur les réseaux sociaux procède d’un agenda précis : une véritable entreprise de démolition doublée d’une intention malveillante. Pour quel but ?’’, s’interroge M. Coulibaly ajoutant que ‘‘de tels agissements frisent le terrorisme car nous n’en voyons pas d’autres explications.’’
Clin d’œil à Mamadou Sinsy
Mamadou B. COULIBALY met en doute les propos du président du patronat Mamdou Sinsy Coulibaly qui a pointé du doigt M. Tapily comme étant le fonctionnaire le plus corrompu du Mali : même si on ne sait comment il a mesuré le degré de corruptibilité du sieur Tapily. ‘‘ Il (me Bathily) semble emboiter le pas de M Coulibaly Mamadou Sinsy du patronat, lequel ne perd rien pour attendre car ayant posé des actes similaires mais gratuitement à l’encontre de la même personnalité’’, écrit l’ancien cadre de la justice sans plus ajouter à ce chapitre.
Djibi Samaké
Commentaires