Le président de la République a partagé avec les populations de Sikasso les deux douloureux récents événements qu’a connus notre pays (Dioura et Ogossagou), et qui ont marqué l’esprit de la nation toute entière. Il a fait part de sa tristesse face à cette situation. A cet effet, il a demandé le soutien et la bénédiction des Sikassois pour relever ce défi.
“Même hier ils ont essayé de répéter la même chose, depuis 3h du matin, j’étais en communication avec le chef d’Etat major, on a passé toute la nuit sans fermer l’œil et on a pu arrêter cette attaque grâce à l’intervention rapide de nos vaillants soldats”, dit-il. Il a réaffirmé son souci, “de jour comme de nuit“, de la vie des Maliens.
Le Président de la République invite les uns et les autres à la retenue, à chercher à apaiser au lieu d’amplifier les choses. Selon lui, être un bon musulman, c’est un comportement et la crainte de Dieu.
“Mon souhait de construire des routes dans la ville de Sikasso n’est pas un mot de campagne. Sikasso le mérite bel et bien”.
Par la voix du maire de la ville, Kalfa Sanogo, le Kénédougou réclame une université. Sans promettre, IBK dira qu’il fera de son mieux.
“Votre maire Kalifa Sanogo est une connaissance et ami de longue date. Et la politique ne peut en rien gâcher notre lien. Il le sait car il me connaît bien. Je ne suis pas ce genre de personne. Donc tout ce qui peut l’aider dans son travail, je le ferai parce que, ce n’est pas pour sa personne, mais pour Sikasso”.
“Sikasso est très important pour l’économie du Mali et aussi une ville qui a connu les héros nationaux. C’est pourquoi j’ai décidé et je l’ai dit au protocole, de ne jamais rentrer à Sikasso sans aller saluer Tiéba et Babemba. Ensuite je vais saluer au vestibule car, je reste toujours attaché à notre culture et la tradition”, a-t-il conclu.