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Violation de l’accord d’Alger à Kidal : Le FSD condamne les actes et accuse le laxisme de l’État et de la communauté internationale
Publié le jeudi 11 avril 2019  |  Le Pays
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© aBamako.com par Momo
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Suite à la pratique de certains actes contraires aux dispositions de la feuille de route émise par l’accord de paix et de la réconciliation nationale issue du processus d’Alger par certaines principales parties signataires de l’accord d’Alger, le front pour la sauvegarde de la démocratie, FSD, a, dans un communiqué signé le mardi 9 avril 2019, dénoncé et condamné avec la dernière énergie ce comportement qui n’honore ni le Mali encore moins la feuille de route soumise pour résoudre cette crise.

L’accord d’Alger est signé le 24 juillet 2014 sous la garantie de la médiation internationale avec comme chef de file, l’Algérie. Il dispose dès son article premier, alinéa a, que « les Parties, dans l’esprit de la feuille de route, réitèrent leur attachement aux principes ci-après : respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale, de la souveraineté de l’État du Mali, ainsi que sa forme républicaine et son caractère laïc ». Mais il est constaté par le FSD que constamment et à l’occasion de certaines dates comme celles de la rentrée des classes ou du 6 avril à Kidal, les mouvements armés regroupés au sein de la CMA s’adonnent à des actes qui vont à l’encontre de leur engagement souscrit dans l’Accord.

Le FSD estime donc que de tels actes, particulièrement celui en date du 6 avril (célébration de « l’indépendance » de « l’Azawad » avec discours sur fond de drapeau séparatiste), sont des démonstrations qui s’assimilent à de vrais défis contre l’État malien et de véritables remises en cause de sa souveraineté sur son propre territoire.

Pis, la profanation du drapeau national foulé aux pieds au cours de cette célébration au vu et au su aussi bien du gouvernement du Mali que des pays membres de la Médiation internationale constitue une profonde indignation, précise ledit communiqué.Suite à cette indifférence bienveillante de la Médiation internationale et le silence coupable du gouvernement du Mali, les Partis membres du FSD ont dans ce communiqué, condamné avec force ces violations de « l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger » par la CMA. Ils appellent à la responsabilité de la Médiation internationale pour qu’elle oblige les mouvements signataires à honorer leurs engagements, expriment au gouvernement sa désapprobation au regard de son mutisme persistant et en fin invitent les patriotes de toute obédience à se solidariser avec l’esprit du présent communiqué et les exhortent à l’unité d’action pour empêcher la partition programmée de notre pays par des mouvements séparatistes clairement affichés sous les yeux de la communauté internationale.

ISSA DJIGUIBA
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