Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Mahmoud Dicko lors de sa rencontre avec des associations acquises à sa cause : « Nous voulons construire ce pays et non le détruire»
Publié le jeudi 11 avril 2019  |  Le Pays
Cérémonie
© aBamako.com par Androuicha
Cérémonie de signature de l`accord de paix d`Alger
Bamako, le 15 mai 2015 au CICB. Le Gouvernement malien et les groupes rebelles du nord ont procédé en présence de nombreux chefs d`Etats africains et de la médiation internationale à la signature du document de paix issu du processus d`Alger. (Photo Mahmoud DICKO, imam et président du Haut Conseil Islamique du Mali)
Comment


Suite à sa rencontre avec le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, le président du haut conseil islamique du Mali (HCIM), Mahmoud Dicko, a reçu au sein dudit conseil le soutien de certaines associations de jeunes du Mali. À cette occasion, l’imam Dicko a appelé au calme avant d’expliquer aux jeunes la rencontre qui a eu lieu entre les leaders religieux et le président IBK. L’évènement a eu lieu le mercredi 10 avril au siège du HCSM.

Le rang des antis Soumeylou Boubèye Maiga et du président IBK se renforce de jour en jour. Hier mercredi 10 avril, certaines associations de jeunes maliens ont décidé d’apporter leur soutien à l’imam Dicko non moins président du haut conseil islamique du Mali. Pour leur part, les représentants des différentes associations ont, de concert, décidé de tonner « la démission pure et simple du président IBK ». Puisque, poursuivaient-ils, « les maux du Mali tels que la paralysie du secteur de l’éducation, de la sécurité, de l’économie, de la mauvaise gouvernance passant par la connivence de la France sur le sol malien seraient dus à la faute du président IBK ». C’est pourquoi, ajoutent-ils, «nous ne demandons ni le départ de Boubèye ou du président de l’Assemblée nationale qui ne nous intéresse plus, mais plutôt celui d’IBK qui est le vrai problème de la situation ». Pour sa part, la porte-parole des femmes, Mme Diawara, a rassuré tout le monde que si IBK n’écoute pas le message de Dicko, « il trouverait certainement les femmes sur son chemin ». Pour Dicko, le message est clair : « Nous voulons construire ce pays et non le détruire. Ils (IBK et son gouvernement) ne peuvent pas du tout ignorer ce qui s’est passé le 5 avril, car, l’opinion nationale et internationale en est témoin de cette sortie historique du peuple ». Il poursuit en faisant comprendre qu’ « On va d’abord voir quel sort ils vont réserver à cette demande du peuple qui s’est déjà exprimé de façon pacifique » pour demander la démission pure et simple du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maiga. À entendre l’imam Dicko, « le cap que nous avons mené, la seule chose qui peut nous fourvoyer est Dieu ». Puis de finir en disant : « On va combattre de façon noble et de façon digne ».

Sur sa rencontre avec IBK, il dit être étonné de se voir confier la parole en premier lieu par le président IBK qui lui avait pourtant appelé pour le dialogue alors qu’il ne savait pas pourquoi il était réellement convier. Raison pour laquelle, dit-il, il s’est limité à faire des bénédictions pour la patrie.

Mamadou Diarra
Commentaires