Cet organisme est chargé de coordonner et d’assurer le suivi des actions de développement de l’Infrastructure nationale de la qualité
Les administrateurs de l’Agence malienne de normalisation et de promotion de la qualité (AMANORM), ont tenu, lundi 8 avril dernier, au cabinet du ministère du Développement industriel et de la Promotion des Investissements, la 7ème session ordinaire de leur Conseil d’administration, au titre de l’année 2019. C’était sous la présidence du ministre de tutelle, Moulaye Ahmed Boubacar, président du Conseil d’administration, en présence du nouveau Directeur général de l’AMANORM, Younoussa Maiga.
Le projet d’ordre du jour portait sur la présentation de l’état de suivi des recommandations de la 6ème session ; le rapport d’exécution des activités et du budget 2018 ; l’adoption du programme d’activités, du budget 2019 et du contrat de performance de l’AMANORM et sur l’Accord d’établissement de l’Agence.
Rappelons que l’AMANORM, est l’organisme national chargé de coordonner et d’assurer le suivi des actions de développement de l’Infrastructure nationale de la qualité (INQ) dont la mission est d’assurer la mise en œuvre de la politique nationale en matière de normalisation et de promotion de la qualité.
La présente session se tient à un moment où l’AMANORM démarre l’année 2019 dans un contexte national et international difficile, marqué par, entre autres enjeux, dont : la faible compétitivité des entreprises nationales, la faiblesse de leurs exportations, l’ouverture des marchés communautaires et régional, l’opérationnalisation de la zone de libre-échange continental (ZLEC), la globalisation et la libre circulation des biens et services, le renforcement des Obstacles techniques au commerce (OTC).
Malgré sa position de troisième économie de l’Espace communautaire UEMOA, selon le ministre, notre pays peine encore, à ce jour, à obtenir un niveau satisfaisant d’exportation de ses biens et services, une condition sine qua non à son développement industriel.
Pour accroître son taux d’exportation, notre pays devra nécessairement disposer d’un tissu industriel performant et diversifié, où les entreprises, qu’elles soient industrielles ou pas, du secteur privé ou du secteur public, indépendamment de leur taille, fournissent des produits et services d’excellente qualité, respectueux de l’environnement, compétitifs sur le marché national et capables d’accéder aux marchés communautaire et international, a indiqué Moulaye Ahmed Boubacar.
Il a salué les résultats obtenus par l’AMANORM tels que l’augmentation du nombre de Comités techniques de normalisation, le lancement de la marque MALINORM, ou encore le bon taux de réalisation des objectifs d’accompagnement des entreprises à la Certification qui est de 167%.
Face à cet élan positif,le ministre Moulaye Ahmed Boubacar a donnél’assurance de mettre tout en œuvre pour permettre à la direction de l’AMANORM d’atteindre ces objectifs, afin d’ériger l’Agence à la hauteur de des aspirations des Maliens.
Le budget 2019 de l’AMANORM est équilibré en recettes et en dépenses à plus de 270 millions de FCFA.