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Lutte contre le commerce des armes au Mali : Les capacités nationales des acteurs renforcées
Publié le vendredi 12 avril 2019  |  L'Observatoire
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Pour mettre pleinement en œuvre le traité sur le commerce des armes au Mali, EU ATT OP II à travers l’Expertise France et le BAFA a organisé un atelier de sensibilisation des parlementaires en collaboration avec le Secrétariat permanent de la lutte contre la prolifération des ALPC. C’était le mardi 9 avril dernier, à l’Assemblée Nationale du Mali.



L’atelier consacrant l’activité de la phase II du programme de l’Union Européenne de sensibilisation au Traité sur le Commerce des Armes (TCA), en vue de la mise en œuvre des objectifs et mécanismes du Traité, dont le Mali est un des Etats membres fondateurs s’est tenu à l’Assemblée Nationale dans le cadre d’une journée d’échanges et de partage d’expériences avec les Députés et le Secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des ALPC.



L’ouverture de cet atelier était présidée par l’Honorable Badjan AG Hamatou, Représentant le Président de l’Hémicycle en présence du Secrétaire Permanent de lutte contre la prolifération des ALPC, Colonel Major Nèma Sagara et Benoit CUSIN, Représentant la de Délégation de l’Union Européenne au Mali.



Rappelons que les principaux objectifs de ce projet consistent à promouvoir la mise en œuvre effective du TCA en aidant les pays bénéficiaires à renforcer leurs systèmes de contrôle de transfert d’armes et œuvrer pour l’adoption universelle du traité.





Selon le Secrétaire permanent de lutte contre la prolifération des ALPC, le traité règle le transfert des armes classiques au Mali. «La maitrise de la circulation des armes constitue la première condition d’une sécurité», note Nèma Sagara qui estime que «nous devons être favorables au désarmement».

Au Sahel, la prolifération des armes sont à l’origine de sa déstabilisation, reconnait-elle, ajoutant que ce sont ces raisons qui ont amené nos Etats à signer des conventions visant à interdire des mines et la convention de la CEDEAO sur les armes et les petits calibres.



A l’en croire, environ 500.000 personnes sont tuées par les armes légères et les petits calibres chaque année (soit 1500 à 2000 par jour). Ainsi, souligne-t-elle, sans la sécurité rien ne peut se construire durablement.



Dans son discours, le Représentant de l’Union Européenne a souligné que le Mali démontre sa volonté d’être le moteur sur la mise en œuvre du projet et étant le premier pays à ratifier le traité. Il s’est réjoui du fait que le pays dispose déjà d’un secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des ALPC.



Pour lui, la présente rencontre consiste à échanger sur les orientations et à exploiter la diversité des expériences sur la mise en œuvre du TCA.



Au cours de cet atelier, les échanges avec les Experts se sont portés sur les dispositions pertinentes du TCA en vue d’une domestication et une appropriation nationale ; la conformité de la législation nationale sur la détention, la possession, la fabrication et l’utilisation des armes au Mali avec les dispositions pertinentes du TCA ; les missions et le rôle de la coordination du Secrétariat Permanent de la Lutte contre la Prolifération des armes légères et de petit calibre dans la mise en œuvre efficace du TCA…

Soulignant l’importance capitale de cet atelier sur le traité de commerce des armes, pour les Honorables Députés, Badjan Ag Hamatou, dira qu’il permettra de renforcer les capacités des parlementaires.



Ousmane MORBA

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