En effet, depuis l’intervention Serval, intervenue en 2013, la huitième région du Mali est devenue une « République dans la République ». Nul ne peut s’y rendre, sans l’autorisation expresse de Barkhane, la force française, stationnée dans cette zone. Ou celle de la Minusma. Chose inacceptable pour les Maliens, qui réclament le départ des troupes françaises ; mais aussi, celles des Nations-Unies.
« Que la France sache que le Mali ne lui appartient pas. Il n’appartient pas, non plus, à la Minusma. C’est à nous les Maliens de construire notre pays », martèle l’imam Mahmoud Dicko, dans un tonnerre d’applaudissements.