Le Président de la République, Cher de l’Etat, SEM Ibrahim Boubacar Kéita, a reçu en audience hier en début de soirée Modibo Sidibé (Fare Anka-wuli), Mamadou Thiam (ADP-Maliba), Modibo Kadioké (PMR) et Abdoulaye Diarra (Yéléma). Cette rencontre qui a eu lieu dans la salle des banquets est la suite d’une série du genre entamée depuis le début de la semaine par le Chef de l’Etat en vue de créer les conditions d’une participation inclusive de tous les partis politiques, de tous les Maliens, au processus de révision constitutionnelle.
C’est ainsi que le Président de la République leur a remis à chacun une copie de l’avant-projet de la nouvelle Constitution résultat du travail du Comité d’Experts chargé de la réforme constitutionnelle. Avant de leur remettre l’avant-projet, le Président de la République a indiqué qu’il « s’agit du pays ; chacun a souci du pays ; chacun a son approche, sa solution pour sortir de la crise ». Pour le Président Ibrahim Boubacar Kéita, le pays doit avancer, le doit continuer sa marche vers le progrès. D’où la révision d’une Constitution qui a fait son œuvre et qui souffre d’usure à l’épreuve du temps. Cette révision qui permettra au Mali « de se dépasser et faire en sorte que le respect acquis (au prix de lourds sacrifices) ne soit pas altéré ».
Aux quatre leaders de partis politiques, le Président de la République a clairement exposé sa vision d’un Mali uni et refondé pour aller de l’avant. « Malgré les interrogations graves du moment, le pays doit continuer à avancer », dit-il, rappelant que notre pays, souverain, a pris un certains nombres d’engagements pour la paix- en présence de la communauté internationale dont il salue la présence au chevet du Mali- qu’il se doit d’honorer. Il n’a pas fait mystère de sa grande reconnaissance à l’endroit de l’ONU, à travers la Minusma et les troupes françaises qui appuient les Famas dans leur mission régalienne de défense du territoire. L’objectif commun est de travailler à éviter que « les forces obscures ne subvertissent notre pays de l’intérieur », selon le Président Keita.
Pour le Président de la République, « le dialogue national est obligatoire et il se fera ».
Les leaders des quatre partis ont tous, tour à tour, exprimé au Chef de l’Etat leur « respect des institutions et de sa personne » ainsi que leur attachement à une inclusivité dans la conduite de ce processus de révision de la loi fondamentale. « Cette fois, les efforts d’inclusivité sont bien visibles » a reconnu l’honorable Thiam. Malgré des divergences dans l’approche, ils se sont tous dits disposés et disponibles à s’impliquer pour que « tout le monde soit dans le train qui va démarrer ».
Le Président de la République poursuit aujourd’hui ses rencontres en recevant la Coalition de la Société civile pour ne laisser aucun doute sur sa volonté de garantir l’inclusivité de ce nécessaire processus référendaire.
Le mardi dernier, le Président de la République avait rencontré la majorité regroupée au sein de « Ensemble Pour le Mali » et a remis une copie de l’avant-projet à Bocary Tréta.
Cellule de Communication et des Relations publiques