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Art et Culture

Festival de SENTE du Ganadougou/Niena
Publié le lundi 15 avril 2019  |  Le Républicain
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La 3ème édition sur le rôle de la femme dans la résolution des conflits communautaires
La promotrice du Festival International SENTE du Ganadougou, l’artiste Mme Koné Mamou Sidibé a, lors d’une conférence de presse tenue le vendredi 12 avril 2019, à la Maison de la Presse de Bamako, annoncé la troisième édition du Festival International SENTE les 19, 20 et 21 Avril 2019, à Niéna (dans la Région de Sikasso). C’était en présence de ses soutiens comme Mme Traoré Fatoumata Coilibaly, Tahirou Diallo, notable à Ganadougou, Massa Oullé Diallo, Lassina Sangaré président de la Commission d’organisation de l’évènement, l’artiste Marima Bagayogo, etc.

Le thème choisi pour cette troisième édition après le succès des deux premières, colle à la réalité actuelle de notre pays, la crise sécuritaire rallongée à celle que d’aucun appelle ethnique : «Le rôle de la femme dans la résolution des conflits communautaires ». Il aura comme parrain, le président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali (APCAM), Bakary Togola non moins natif du Ganadougou, et comme marraines, les ministres de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Diakité Aichata Kassa Traoré, et de la Culture, N’Diaye Ramatoulaye Diallo.

L’objectif du SENTE (musique, chant du Ganadougou qui étaient faits à l’endroit des guerriers tant en partant ou en venant de la guerre, le chant accompagnait ceux qui faisaient des actes de bravoure) , explique d’entrée l’initiatrice Koné Mamou Sidibé, est de «valoriser les instruments traditionnels du SENTE. Quand l’idée a été soumise aux gens, j’ai été soutenue par les sages du Ganadougou et plusieurs autres personnes pour arriver là aujourd’hui ». Car de mes constats, ajoute l’artiste, j’ai remarqué que la chanson était presque en voie de disparition. SENTE, insiste Mamou Sidibé, c’est pour la Ganadougou, pour le Mali et non pour Mamou Sidibé. Il s’agit de se battre pour ne pas perdre une des facettes importante de notre culture si riche, si envieux par le monde ».

Mais, ajoute Mamou Sidibé en répondant à la presse, le SENTE est allé au-delà de la valorisation des instruments traditionnels. « En plus de l’activité festive, le SENTE a apporté un impact positif à la population du Ganadougou. Il a amené un projet de fabrication de savon dans le Ganadougou pour les femmes, ça aussi renforcé la cohésion, l’entente, la solidarité dans la zone. Durant le séjour, ça crée, ça apporte un peu plus à l’économie de la contrée, etc.», déclare Koné Mamou Sidibé.

Mme Traoré Fatoumata Coulibaly dite FC d’inviter les uns et les autres à s’investir sans réserve aux côtés de Mamou Koné, pour que cette culture ne disparaisse, avant de remercier et saluer l’ensemble des villages qui participent à la fête. Après les artistes invités du Niger et de la Côte d’Ivoire lors des deux premières éditions, Mamou Sidibé a annoncé que lors de la troisième édition, la Guinée sera à l’honneur aux côtés des artistes locaux, et nationaux du Mali. Plus de 400 festivaliers sont attendus cette année. Mais, explique la commission d’organisation, avec les temps qui court, nous restons confronté à des appuis pour combler les difficultés. « Nous comptons sur les sponsors pour nous venir aider, appuyer ceux qui se sont déjà engagés à nos côtés comme Sidibé Décor, Toguna Agroindustrie, etc.

Hadama B. Fofana
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