Suite aux prélèvements de sommes importantes sur leurs revenus, le Collectif des revendeurs du PMU-Mali avait porté plainte contre le PMU-MALI devant la Cour d’appel de Bamako, tribunal du travail pour réclamation des droits et dommages intérêts.
Après d’intenses débats entre les avocats des deux (02) parties, le tribunal a tranché en faveur du Collectif des revendeurs du PMU-Mali (grosse N°856du 11 mars 2013). Il ressort du verdict que le Collectif des revendeurs du PMU-Mali regroupe des travailleurs liés à temps partiel au PMU-Mali par des contrats de travail à durée indéterminée. A cet effet, les revendeurs ont droit à la prime d’ancienneté.
Quant à l’application de l’accord d’établissement du 24 décembre 2004 convenu entre la direction du PMU-Mali et les revendeurs seront effectifs. La direction du PMU-Mali a perdu le procès, elle refuse de remettre le collectif des revendeurs dans leur droit.
Pis, elle prélève d’importantes sommes sur leurs recettes mensuelles (15%). Un manque à gagner qui a fait déborder le vase. Interloqué par le comportement de la direction du PMU-Mali, le Collectif des revendeurs saisit l’Union nationale des travailleurs du mali (UNTM) pour toute fin utile.
Quand on sait que l’une des missions du PMU-Mali, c’est de résorber le chômage, comment comprendre donc un tel comportement suicidaire sans consultation à faire des retenus sur les avoirs ?
Les revendeurs sont la vitrine du PMU-Mali parce qu’en contact direct avec les parieurs. Et pour cela, ils ne doivent pas être traités ainsi.